Les entreprises productrices des plantes à tubercules dont la pomme de terre et la patate douce seront appuyées afin qu’elles pratiquent une agriculture verte respectueuse de l’environnement, selon le Représentant de la FAO au Rwanda, Mr. Attaher Maiga.
« Notre objectif est d’aider les entreprises à appliquer les méthodes de production durable, protectrices de l’environnement. Nous voulons appuyer les entreprises à adopter des pratiques qui contribuent à la politique verte du Rwanda », a-t-il dit.
Il a tenu ces propos lors de l’ouverture d’un atelier de trois jours qui a pour but de former les entreprises à protéger l’environnement.
La protection de l’environnement est un sujet préoccupant où le monde fait face à un défi de réduire les gaz envoyés dans l’atmosphère et qui détruisent la couche d’ozone.
Toujours Attaher Maiga, le secteur de la production de la nourriture contribue pour 30% de la consommation de l’énergie globalement et pour plus de 20% des émissions à effet de serre. La production des tubercules contribuent pour 5.5% d’émissions provenant de la nourriture.
Pour le délégué de l’Union Européenne, Arnaud De Vanssay, il est nécessaire de donner des conseils aux petites entreprises sur la manière de gérer leurs déchets.
« Nous voulons soutenir les producteurs de la pomme de terre à conserver l’environnement. Nous leur apporterons des solutions pour l’aménagement de leur déchets pour qu’ils profitent, non seulement en conservant l’environnement, mais aussi financièrement. Par exemple, les épluchures de la pomme de terre peuvent être transformées dans des intrants organiques qui pourront être revendues sur le marché. Quant à l’huile, il peut être transformé en savons et en énergie (biodiesel) » a souligné Mr. De Vanssay.
Pour le PS du MINAGRI, Jean-Claude Kayitsinga, L’Office en charge de l’Agriculture continue de faire des recherches pour trouver des semences appropriées à des terrains. RAB poursuit ses efforts d’utilisations des intrants afin d’atteindre une productivité performante.
La plupart des entreprises locales n’ont pas de systèmes efficaces pour les déchets de leur production. C’est le cas de l’entreprise Nyabihu Potatoes Company, selon son président Hakizimana Evariste. Sur 100 Kg de pommes de terre, l’on tire 24 kg de frittes. Le reste est fait de déchets.
En ce qui concerne l’enlèvement de ces déchets, Hakizimana affirme qu’il y a toujours des difficultés, mais l’on fait l’on met en place un système de traitement de l’eau sale.
avec grandlacshebdo.fr
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