Cette résolution, qualifiée de "révolutionnaire" par le Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres, marque une étape significative dans l’architecture internationale de la paix et de la sécurité.

Dans une publication sur X, datée du mardi 26 décembre, Guterres a déclaré : "Cette résolution révolutionnaire comblera une lacune critique dans l’architecture internationale de la paix et de la sécurité."

Il a longtemps plaidé pour une nouvelle génération d’opérations de soutien à la paix, dirigées par des partenaires africains et financées de manière garantie, notamment par les contributions évaluées de l’ONU, pour relever les défis de paix et de sécurité sur le continent.

Selon un communiqué de son porte-parole, cette résolution "renforcera les efforts de la communauté internationale pour relever les défis de paix et de sécurité sur le continent".

Guterres s’est engagé à "renforcer davantage le partenariat stratégique avec l’Union Africaine, y compris par la mise en œuvre de cette résolution phare".

Cette résolution du 21 décembre intervient alors que l’ONU a entamé le retrait de ses troupes des missions de maintien de la paix en Afrique.

Sa mission de dix ans au Mali, la MINUSMA, terminera son retrait le 31 décembre, et la mission de l’ONU en République Démocratique du Congo (MONUSCO) a également commencé son processus de retrait.

L’ONU continuera ses efforts collaboratifs avec l’UA pour trouver des solutions politiques aux conflits sur le continent et améliorer leur processus de prise de décision consultatif, comme l’indique la résolution, conclut le communiqué.