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Le tribunal sur le génocide au Rwanda fermera officiellement en septembre

Redigé par IGIHE
Le 4 février 2015 à 04:05

Le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), basé à Arusha en Tanzanie, cessera officiellement ses activités en septembre prochain, après 20 ans de poursuites judiciaires contre ceux qui ont joué un rôle important dans le génocide de 1994 au Rwanda, un massacre qui a tué près d’un million de civils innocents.
"En préparation de cette fermeture, le Tribunal a récemment renvoyé chez eux 117 de ses 414 employés", a déclaré le chargé de relations publiques du TPIR, Danford Mpumilwa, dans un (...)

Le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), basé à Arusha en Tanzanie, cessera officiellement ses activités en septembre prochain, après 20 ans de poursuites judiciaires contre ceux qui ont joué un rôle important dans le génocide de 1994 au Rwanda, un massacre qui a tué près d’un million de civils innocents.

"En préparation de cette fermeture, le Tribunal a récemment renvoyé chez eux 117 de ses 414 employés", a déclaré le chargé de relations publiques du TPIR, Danford Mpumilwa, dans un communiqué publié mardi.

Quelque 159 autres membres du personnel international seront congédiés progressivement en 2015, a indiqué M. Mpumilwa.

"Si tout se passe comme prévu, le TPIR cessera son activité au 30 septembre 2015", a-t-il déclaré.

Cette date a été communiquée à l’Assemblée générale de l’ONU ainsi qu’au Conseil de sécurité, a fait savoir M. Mpumilwa.

Le TPIR a été créé par le Conseil de sécurité en novembre 1994 pour poursuivre les auteurs du génocide, et ses premiers procès ont débuté en 1997.

Le responsable d’information du TPIR a déclaré qu’un seul cas restait à traiter par le Tribunal avant de congédier le reste de son personnel pour fermer à titre permanent.

"Incidemment, il s’agit du procès impliquant la seule femme jugée pour ce génocide qui a choqué le monde", a-t-il dit.

Depuis le début des procès en 1997, le TPIR a condamné 61 personnes, dont sept sont toujours en appel, et en a acquitté 14 autres.

Huit personnes acquittées par le Tribunal, et trois autres libérées après avoir subi leur peine, vivent toujours dans une " résidence sécurisée" à Arusha, faute de pays d’accueil.

Avec Xinhua


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