L’ancien vice-président de la République du Burundi, actuellement vice-président du Parti Sahwanya FRODEBU, Frédiric Bamvuginyumvira, vient de passer sa première nuit dans la prison Centrale de Mpimba. La décision de l’envoyer en détention tombe après qu’il est comparu ce Lundi devant le parquet de la Mairie de Bujumbura puis transféré devant la cours anti-corruption.

Comparus ce Lundi matin devant le parquet du Bujumbura, Frédéric Bamvuginyumvira et Joséphine Nzeyimana avaient comme charge "l’adultère". Mais à cette charge, s’ajoutait 3 autres pour l’ancien vice-président de la République du Burundi, Mr Bamvuginyumvira. Bien que ce dernier ait été acquitté de deux charges, celle de l’atteinte aux bonnes mœurs et celle de la tentative de corruption lui valent un séjour à la prison centrale de Mpimba.

Et c’est comme cela que la cours anti-corruption en a décidé après que Bamvuginyumbira ait été transféré du parquet de la Mairie de Bujumbura vers la cours anti-corruption. C’est vers le soir de cette même première journée de comparution que Frédéric Bamvugiyumvira, actuelle vice-président, qu’il a été envoyé à Mpimba.

L’avocat de défense de Frédéric Bamvuginyumvira , Maître Fabien Segatwa, se dit très déçu par cette décision qu’il trouve injuste vue qu’elle ne s’est pas appuyée sur des preuves tangibles. La preuve présentée par la partie à charge, dit Maitre Segatwa Fabien, ce n’est qu’un pire montage puisque il ne s’agit que des photos prises dans les locaux de la Mairie de Bujumbura montrant un lit mais qui, après avoir mené de recherches, ils n’ont pas trouvé de lit dans cet endroit.

Frédéric Bamvuginyumvira et Joséphine Nzeyimana

Dans cette affaire où Frédéric Bamvuginyumvira est poursuivi pour d’avoir commis l’adultère avec Madame Joséphine Nzeyimana. Malgré que le premier ait pris la route vers Mpimba, Madame Joséphine, elle, est épargnée de prendre cet itinéraire.

Ici, on rappellerait que les deux ont été arrêtés par les services de renseignements burundais le jeudi 5 décembre, avec comme motif d’arrestation « commettre l’adultère ». Lors de cette arrestation, ils ont été amenés à la Mairie de Bujumbura pour subir un interrogatoire. Après cet interrogatoire qui aurait pris fin très tard dans la nuit du jour de leur arrestation.