La Société civile de Kananga craint une éventuelle crise socio-économique qui peut affecter la population de cette ville, si la situation sécuritaire ne se stabilise pas. Elle déplore le grand mouvement des populations à la suite de ces échauffourées survenues entre forces de l’ordre et les miliciens du chef coutumier Kamuina Nsapu.

« C’est une indignation par rapport à ce que nous avons vécu pendant ces jours en voyant les mouvements de la population. Les gens ne travaillent pas et ceux qui exercent le commerce ne le font plus. Nous redoutons une crise socio-économique qui est en perspective, où les plus grandes victimes seront probablement les enfants et les femmes », alerte Albert-Aime Kabwe, membre de cette structure.

La Société civile de Kananga plaide pour la fin des hostilités et l’implication de la MONUSCO pour « parvenir à la paix totale dont le peuple a grandement besoin ».

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Avec radiookapi.net