La Commission Nationale Terres et autres Biens (CNTB) a présenté son bilan comptant pour 2013. Au cours d’une conférence animée par le président de cette Commission, il a été souligné que les résultats sont très satisfaisants grâce au changement de mentalités et de l’éducation de la population sur les activités du CNTB.
Le président du CNTB, Mgr Sérapion Bambonanire, dresse un bilan plutôt positif et satisfaisant avec les réalisations de cette commission nationale Terres et autres Biens. Du mois de janvier à novembre de cette année, sur 3259 dossiers reçus dans cette commission, 1446 litiges est le nombre des cas réglés à l’amiable tandis que 1251 autres cas ont trouvé solutions sur mesures de la CNTB. Pour le président de la CNTB, ces chiffres, ainsi que d’autres citoyens qui leur sollicitent, constituent une preuve parlante que la population a commencé à avoir confiance en la CNTB. Les provinces où sont enregistrés beaucoup de plaintes sont Bururi, Makamba, Rutana, Bujumbura, Bubanza et Cibitoke.

Pour les diverses opinions qui disent que la CNTB ne met pas au premier plan la réconciliation et que cette commission se penche plutôt sur une seule ethnie, Mgr Sérapion Bambonanire qui a la tête de cette commission indique que ceux qui émettent ce genres d’opinions ont leur propres intérêts qu’ils poursuivent, surtout l’intérêt que la vérité n’éclate au grand jour sur les crises de 1972, 1988( Ntega-Marangara) et 1993.
Bien que le bilan de cette année soit très positifs et que la CNTB est fier des services rendus jusque-là à la population, Mgr Sérapion Bambonanire a évoqué que les contraintes ne manquent pas. Ici, il a mentionné le problème d’ingérence de certaines personnalités haut placées qui, des fois, handicape l’exécution des mesures du CNTB. Pour cela, le président de la CNTB dit qu’ils vont continuer à sensibiliser la population pour qu’elle sache les procédures de recourir à la Commission Nationale Terres et autres Biens. Pour ceux qui se sont établis dans les propriétés d’autrui, la CNTB prévoit les encourager davantage à remettre ces biens à leurs propriétaires de leur propres gré. D’ailleurs, Mgr Bambonanire ajoutant, l’article 13 de la Déclaration International des Droits de l’Homme stipule que tout réfugié à droit de retrouver ses biens à son retour de l’exil, sinon il doit être indemnisation.
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