9 rwandais, la plupart étant des femmes, ont été l’objet d’un trafic humain. La Police Nationale rwandaise confie à la presse que la plupart de ces personnes se sont convenues avec les personnes qui leur ont facilité le voyage à l’étranger sous prétexte d’emplois décents.

De jeunes filles de 20 ans qui sont parties en Occident de cette façon sont des employées de bars européens et asiatiques. Elles font des rentrées d’argent aux propriétaires de ces bars par le biais du proxénétisme.

D’autres sont obligées de se prêter à l’ablation de leurs organes et tissus dont les yeux et les reins.

La Police Nationale dit que ce crime n’est pas largement pratiqué au Rwanda mais qu’elle s’en inquiète au point que des stratégies ont été arrêtées pour protéger la jeunesse rwandaise qui pourrait entrer sans le savoir dans ce circuit de proxénétisme.

“A voir les chiffres, on dirait que ce crime n’a pas de l’ampleur au Rwanda. Pourtant c’est un crime grave qu’il faut prévenir à tous les coups. Ce crime a des conséquences graves sur la vie des gens et sur la société en général », a déclaré Theos Badege, Porte-parole de la Police Nationale.

“Nous avons mis beaucoup d’efforts dans la sensibilisation des citoyens qui doivent être alertes face aux individus qui leur promettent des miracles une fois arrivés à l’Etranger.

Nous leur demandons d’informer la Police ou l’ambassade rwandaises en cas de telles approches’’, rapporte Theos Badege qui qualifie un tel trafic de nouvelle forme d’esclavagisme où l’individu s’adonne à des travaux forcés et où on le dépouille de tout document d’identité pour qu’il soit dans l’impossibilité de mouvement.

Les instances de sécurités se sont gardées de publier les noms des personnes qui ont subi ce mauvais sort. Elle déclare que la plupart des Rwandais qui entrent dans ce circuit de trafic vont en Tanzanie, en Afrique du Sud, en UGANDA, en Malaisie, en Chine et dans certains pays européens.

Il a été rapatrié, ce 6 septembre 2012, de la Malaisie une jeune fille rwandaise de 22 ans qui prestait dans un bordel de la place. Elle utilise un passeport ugandais.