Il a assuré qu’elles viennent assurément de quelque part, sans toutefois se compromettre, en citant l’origine des armes. Le patron de l’Organisation des Nations unies s’exprimait dans une interview accordée aux medias France 24 et RFI.

Interrogé sur les manifestations répétitives et parfois meurtriѐres des citoyens Congolais pour le départ des forces de l’ONU de l’Est du Congo, le patron de l’ONU a répliqué qu’il existe d’ores et déjà, en accord avec le gouvernement Congolais, un programme de réduction progressive des casques bleus.

Monsieur Gutteres a renchéri que ces populations ont désir que les forces onusiennes soient capables de battre les rebelles qui les attaquent, et en perspective leur garantir la protection.

Malheureusement, dixit Gutteres, la vérité est que le M23, "aujourd’hui est une armée moderne, avec des équipements lourds, qui sont plus perfectionné que les équipements de la Monusco."

C’est là que les journalistes lui ont demandé, parfois avec insistance sur l’origine de ces armes, lui suggérant même dans la question s’elles venaient du Rwanda.

"Ils viennent de quelque part, ils ne sont pas nés dans la forêt" ; a dit-il, se gardant toutefois de préciser la provenance des dites armes et munitions.

Pour lui, une solution durable de la crise à l’est du Congo ne peut être que "trouver une discussion sérieuse, entre le Congo, le Rwanda et l’Ouganda, pour qu’on puisse avoir une perspective conjointe afin d’éviter cette permanente situation qui nous fait toujours, quand on a un progrès, la situation revient en arrière dans la même foulée."

"Il faut que ces pays se comprennent mutuellement et il faut que ces pays coopèrent effectivement, pour la sécurité de l’est du Congo et aussi pour les garantir de sécurité il ne faut pas oublier qu’à l’origine de l’insécurité dans l’est du Congo se trouvent principalement des fauteurs de troubles venus du Rwanda et de l’Ouganda," a-t-il ajouté.

Il a rappelé que les ADF sont venus d’Ouganda, et les FDLR, mouvement hutu génocidaire, du Rwanda c’était en 1994, après y avoir perpétré un génocide.

"Il a les préoccupations de tous les pays, il faut qu’ils attendent parce que penser qu’une force de maintien de la paix peut résoudre les problèmes quant il y a des forces militaire extrêmement bien armé, c’est impossible", a-t-il dit.

Le secrétaire général de l’ONU s’est aussi exprimé sur ce que devraient être les futures missions de paix, se déclarant "entièrement favorable d’une force d’imposition de paix, financée par les contributions du système des nations unies."

À la veille de l’assemblée générale de l’ONU, le patron de cette organisation s’est également exprimé sur différents conflits qui y seront abordés : la guerre en Ukraine, avec les exécutions russe d’Izioum ; en passant le Sahel, l’Iran et la RDC.