Selon les militaires, ces corps appartiendraient à des membres d’un groupe armé qui parlent le kinyarwanda et qui sont basés dans la forêt de Kibira depuis plus de sept ans.

Malgré les demandes des habitants locaux de démanteler ce groupe armé, le commandant chargé des opérations a menacé de punir toute personne en collaboration avec l’ennemi.

Cette situation suscite la panique chez les résidents vivant dans les environs du champ de riz de Kibira après les atrocités commises par les Forces de Libération Nationale (FLN), le groupe armé rwandais responsable des meurtres et des enlèvements dans la région.

L’administrateur de la commune de Bukinanyana a ordonné l’enterrement des corps pour protéger la santé publique, mais cette mesure n’a pas satisfait les résidents qui demandent à l’armée burundaise de neutraliser les fauteurs de troubles.

Les militaires sur place ont expliqué que des opérations de routine sont en cours pour lutter contre le groupe armé, dans un contexte de réchauffement des relations diplomatiques entre le Burundi et le Rwanda.

La découverte de ces corps réveille les tensions dans une région déjà fragile, où les groupes armés continuent de semer la terreur. Les autorités locales doivent prendre des mesures pour protéger la population et maintenir la sécurité dans la région.

3 corps en uniforme militaire congolais en état de décomposition avancée découvertes dans la réserve naturelle de Kibira, dans une fosse commune, ligotées et criblées de balles.