Le rapport précise que durant ces affrontements, plus de 15 soldats burundais ont été blessés, dont un responsable adjoint des troupes burundaises déployées en Sud Kivu.

Depuis septembre 2024, le porte-parole du RED Tabara, Patrick Nahimana, avait annoncé que ses combattants continuent de s’attaquer aux soldats burundais, qui luttent aux côtés d’autres groupes armés, dont les FDLR(Forces Démocratiques de Libération du Rwanda).

Nahimana avait déclaré le 25 septembre : « Il est évident que les FDLR sont particulièrement motivés par le combat, contrairement à la FDNB qui semble moins impliquée, la laissant souvent à la FDLR. La FDNB a souffert, perdant plus de 20 soldats et de nombreux autres blessés. »

Le 26 octobre 2024, le RED Tabara a également revendiqué la mort de 45 soldats burundais lors d’affrontements dans les montagnes d’Itombwe, y compris le lieutenant-colonel Simon Nyandwi.

Le 25 novembre 2024, le groupe a de nouveau annoncé avoir tué neuf soldats burundais lors de combats dans la zone de Rubwebwe Tawundi, incluant un colonel et son adjoint.

Cependant, depuis septembre 2024, le porte-parole de l’armée burundaise, le général de brigade Gaspard Baratuza, a systématiquement démenti les informations fournies par le RED Tabara, affirmant que ce groupe armé avait en réalité subi des pertes importantes.

Le 26 novembre, Baratuza a déclaré : « Ne tenez pas compte de ces déclarations absurdes. »Les troupes burundaises sont déployées au Sud Kivu depuis août 2023 dans le cadre d’un accord bilatéral visant à résoudre les problèmes de sécurité dans la région. Leur mission principale est de combattre les groupes armés tels que le RED Tabara, FOREBU et la FNL.

L'ONU a confirmé que plus de 35 soldats burundais ont perdu la vie lors des combats dans la province du Sud Kivu

À plusieurs reprises, le groupe RED Tabara a annoncé avoir tué des soldats burundais, mais le général de brigade Gaspard Baratuza a systématiquement rejeté ces affirmations