Selon le U.S. Southern Command, le «  bateau discret  » ciblé circulait le long de routes de transit bien connues du narcotrafic et aurait été engagé dans des opérations de drogue au moment de l’attaque.

L’armée n’a toutefois pas présenté de preuves publiques confirmant que le navire transportait effectivement des stupéfiants. Des images montrent le navire touché, pris dans les flammes et dérivant en pleine mer.

Cette opération porte à au moins 29 le nombre de frappes connues contre des embarcations suspectes depuis septembre 2025, et à plus de 105 le nombre total de personnes tuées, selon les chiffres officiels.

L’administration Trump justifie ces actions comme un moyen de réduire le flux de drogues vers les États‑Unis et de lutter contre des réseaux considérés comme une menace pour la sécurité nationale. Le président Trump a récemment affirmé qu’il serait «  intelligent  » pour Nicolás Maduro de quitter le pouvoir, avertissant que la pression militaire et économique pourrait s’intensifier.

Cependant, cette campagne a suscité des critiques. Des parlementaires américains et des organisations de défense des droits humains ont remis en question la légalité de ces frappes en haute mer, estimant que les preuves contre les suspects sont insuffisantes.

Sur le plan international, la situation reste tendue. La Russie et la Chine ont exprimé leur soutien au gouvernement vénézuélien, dénonçant la pression croissante de Washington et jugeant ces actions contraires au droit international.

Une frappe américaine menée contre un navire suspecté de trafic de stupéfiants dans l’océan Pacifique oriental a causé la mort d’au moins une personne à bord