Cette décision intervient après une série de réunions entre l’équipe du FMI dirigée par Mame Astou Diouf, chef de mission pour le Burundi, et les autorités burundaises à Bujumbura en février.

Les discussions entre le FMI et les autorités burundaises ont porté sur les récents développements macroéconomiques, l’impact des différents chocs intérieurs et extérieurs, ainsi que les plans macro-politiques et le programme de réformes structurelles du Burundi.

Le prêt de 40 mois, au titre de la facilité élargie de crédit (FEC), permettra de fournir une assistance financière à moyen terme aux pays à faible revenu (PFR) qui connaissent des problèmes prolongés de balance des paiements.

Selon le FMI, il s’agit du premier programme de qualité tranche supérieure de crédit pour le Burundi soutenu par le Fonds depuis 2015.

« Le programme vise à soutenir un ensemble de politiques macroéconomiques calibrées pour rétablir la viabilité extérieure, renforcer la viabilité de la dette, tout en soutenant la reprise économique après les chocs et en créant un espace budgétaire pour une croissance accélérée et inclusive », a déclaré l’organisation dans un communiqué.

L’économie du Burundi a été durement touchée par plusieurs chocs, qui ont interrompu sa reprise après les effets négatifs de la pandémie de Covid-19 et ont aggravé les déséquilibres macroéconomiques.

Le FMI prévoit une croissance du PIB réel de 3,3 % en 2023, après une baisse à 1,8 % en 2022. En termes d’inflation, elle s’est établie en moyenne à 18,9 % en 2022 et devrait rester élevée à environ 18 % en 2023.

Avec le soutien de l’accord de la FEC, le Burundi prévoit de mettre en place un vaste programme de réformes macroéconomiques à court et à moyen terme pour relever les principaux défis.

Le FMI accorde un prêt de 261 millions de dollars pour soutenir la reprise économique du Burund