Selon le M23, le drone CH-4 aurait été utilisé par les forces gouvernementales pour cibler des civils innocents, avec le soutien logistique de la MONUSCO. Le groupe armé affirme que de telles actions violent les conventions internationales et les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies.

Le M23 pointe du doigt le Président Tshisekedi et ses forces alliées, dont les FARDC, les FDLR, les mercenaires et les milices, ainsi que les forces de défense nationale du Burundi et les forces de la SADC (Communauté de développement de l’Afrique australe), comme étant responsables des massacres de civils et des actes de purification ethnique en cours dans la région.

Le groupe armé appelle la communauté internationale à prendre des mesures contre le Président Tshisekedi et ses alliés, les accusant de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Ils exigent que Tshisekedi soit traduit en justice pour ces actes.

Cette déclaration du M23 intervient dans un contexte de tensions croissantes dans la région, avec des affrontements en cours entre les groupes armés et les forces gouvernementales. La RDC a été le théâtre de violences récurrentes et de conflits armés, exacerbés par des rivalités politiques et ethniques, ainsi que par des luttes pour le contrôle des ressources naturelles.