Actuellement, les patients vivant avec le VIH reçoivent des traitements antirétroviraux sous forme de comprimés à prendre quotidiennement. Certains bénéficient également de traitements qui les dispensent de visites fréquentes à l’hôpital, notamment ceux qui suivent des régimes mensuels à trois mois, leur permettant de gérer leur santé de manière autonome. Cependant, selon le Ministre, cette méthode nécessite des améliorations pour une meilleure gestion de la maladie et une plus grande efficacité.
Dr Nsanzimana a expliqué : « Cela fait 25 ans que les gens prennent des médicaments antirétroviraux tous les jours. Il est nécessaire que nous commencions à utiliser des médicaments à longue durée d’action, j’ai entendu dire que cela devrait commencer très bientôt. » Il a précisé que l’introduction de l’injection, qui permettrait de ne recevoir qu’une seule dose tous les six mois, pourrait également permettre des économies considérables. « Les comprimés quotidiens sont plus chers que l’injection administrée seulement deux fois par an, et cela pourrait contribuer à réduire les coûts liés au traitement. »
Le Ministre a insisté sur la nécessité de mettre en œuvre cette nouvelle méthode de traitement le plus rapidement possible, soulignant que la science montre que cela est réalisable. « Retarder la mise en œuvre de solutions qui peuvent aider les gens, c’est leur refuser l’accès à un soin approprié », a-t-il ajouté. Cette méthode, qui consiste à administrer des injections à longue durée d’action, fait déjà ses preuves dans d’autres régions du monde et pourrait transformer la manière dont les personnes vivant avec le VIH gèrent leur traitement.
Le Rwanda fait face à un défi croissant, avec environ neuf nouvelles infections au VIH enregistrées chaque jour, principalement parmi les jeunes et les travailleurs du sexe. Selon les données de l’Institut National de la Santé Publique (RBC), plus de 220 000 personnes sont actuellement sous traitement antirétroviral dans le pays. Le RBC indique que 95 % des patients suivent correctement leur traitement, et que 90 % d’entre eux ont montré une réduction significative de la charge virale.
Ces statistiques reflètent les progrès réalisés dans le traitement du VIH au Rwanda, mais le Ministre de la Santé estime qu’il est crucial d’accélérer les réformes et l’adoption de nouvelles technologies pour renforcer l’efficacité du système de santé et mieux répondre aux besoins des patients.
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