Cette affaire judiciaire, démarrant avec le jugement en première instance par le Tribunal de grande instance de Mukaza le 2 janvier 2023 et confirmée par la Cour d’appel de Bujumbura le 2 mai 2023, est perçue par le Mouvement Inamahoro comme une preuve flagrante de la manipulation de la justice par les dirigeants actuels du Burundi. Selon eux, cette pratique s’inscrit dans une stratégie plus large visant à réprimer les voix dissidentes, notamment les défenseurs des droits humains et les professionnels des médias, à travers des accusations sans preuves tangibles.

Le cas de Floriane Irangabiye soulève des inquiétudes quant à l’engagement du Burundi envers les principes de primauté du droit et de justice équitable, mettant en lumière une instrumentalisation préoccupante du système judiciaire à des fins politiques. Le Mouvement Inamahoro souligne l’absence de preuves crédibles tout au long de la procédure judiciaire et condamne les traitements inhumains subis par Mme Irangabiye, qui, selon eux, sont directement liés à son travail journalistique et à son engagement en faveur d’une gouvernance transparente et responsable.

Depuis la crise politique de 2015, le Burundi est le théâtre d’une répression croissante contre les journalistes, les militants des droits humains et les opposants politiques, exposant ces derniers à des traitements injustes et dégradants. Le Mouvement Inamahoro appelle les dirigeants burundais à prendre conscience de cette situation alarmante et à agir de manière décisive pour mettre fin à ces abus.

Le Mouvement Inamahoro rend hommage à Floriane Irangabiye pour son courage, son patriotisme et son engagement en faveur d’un avenir meilleur pour le Burundi. Ils encouragent la journaliste à ne pas se laisser décourager par cette épreuve et assurent que son combat pour la vérité et la justice continue de briller grâce à la détermination de ses collègues et de ses soutiens, tant au niveau national qu’international.

Marie Louise Baricako, présidente du mouvement Inamahoro