Organisée pour la huitième fois, cette édition a réuni plus de 2 000 participants, dont plus de 100 investisseurs, et est placée sous le thème « Des minéraux pour un avenir plus intelligent et durable ».

Le Dr Nsengiyumva a souligné que cet événement constitue une plateforme essentielle pour partager des idées et évaluer les progrès réalisés par le Rwanda tout en préparant l’avenir du secteur minier.

«  Je vous remercie pour le rôle majeur que vous continuez de jouer dans le développement de ce secteur, qui offre des emplois à plus de 92 000 Rwandais, ainsi que pour les avancées continues vers un secteur minier professionnel. Votre contribution démontre que l’exploitation minière peut être une source de développement durable  », a-t-il déclaré.

Le Premier ministre a également encouragé les acteurs du secteur à poursuivre leurs efforts en matière de bonne gouvernance, de protection de l’environnement et de promotion du savoir-faire et des technologies modernes. Il a assuré que le Gouvernement du Rwanda continuera à soutenir ce secteur afin que les activités minières se déroulent dans des conditions sûres, productives et respectueuses de l’environnement.

Le Premier ministre, Dr Justin Nsengiyumva, a procédé au lancement de la Semaine nationale de l’exploitation minière au Rwanda

Le Dr Nsengiyumva a par ailleurs remercié les partenaires rwandais présents, soulignant que leur engagement confirme le rôle central du Rwanda dans le secteur mondial de l’exploitation minière. «  L’exploitation minière ne se limite pas à extraire des ressources du sol ; c’est également un moyen de créer des opportunités de développement, d’innover et de générer des bénéfices pour tous  », a-t-il ajouté.

Le secteur minier est devenu un pilier du développement national, employant des milliers de Rwandais et contribuant de manière significative à l’économie. «  Notre vision reste claire et cohérente : disposer d’un secteur minier responsable, inclusif et conforme aux standards internationaux  », a affirmé le Premier ministre.

Alice Uwase, Directrice générale de l’Autorité nationale des mines, du pétrole et du gaz (RMB), a indiqué que l’exploitation minière a évolué, passant de méthodes traditionnelles à des techniques modernes et technologiques. Elle a invité les investisseurs à continuer de valoriser ces minéraux afin que le secteur contribue davantage à l’économie nationale.

En outre, les industries du pays incluent Gasabo Gold Refinery, capable de traiter 96 tonnes d’or par an ; LuNa Smelter, qui dispose d’une capacité de fusion de 360 tonnes de cassitérite par mois ; et Power Resources International Ltd, capable de traiter 120 tonnes de coltan par mois.

Organisée pour la huitième fois, cette édition a réuni plus de 2 000 participants, dont plus de 100 investisseurs

Le président du Conseil d’administration du RMB, Itzhak Fisher, a pour sa part précisé que le Rwanda utilise désormais des technologies avancées pour localiser de nouveaux gisements, indiquant qu’à ce jour, 52 sites font l’objet de recherches pour le lithium, les «  3T  » (tantal, étain et tungstène), le béryllium, l’or et d’autres minéraux.

En mai 2025, le RMB a publié le Rwanda Mining Investment Pitchbook, identifiant 10 nouvelles zones couvrant plus de 13 000 hectares pour les investisseurs. Ces gisements sont classés en trois catégories  : petits (50 hectares), moyens (100 hectares) et grands (400 hectares et plus). Un nouveau guide sur d’autres zones minières sera publié le 3 décembre 2025.

«  La demande d’exploitation dans ces zones continue de croître. Nous entrons désormais dans la phase de délivrance de permis […]. Après 21 années sans attribution de nouveaux gisements, nous accueillons enfin ceux qui souhaitent se lancer dans de nouvelles exploitations minières  », a déclaré Itzhak Fisher.

L’exploitation minière au Rwanda remonte aux années 1930. Depuis lors, plusieurs réformes ont permis de développer le secteur. Les exportations de minéraux ont fortement augmenté depuis 2017, passant de 373 millions de dollars à 1,7 milliard de dollars en 2024.

Le pays est particulièrement riche en wolfram, cassitérite et coltan, utilisés pour produire le tungstène, l’étain et le tantale. Chaque année, le Rwanda extrait entre 8 000 et 10 000 tonnes de ces minéraux, leur valeur fluctuant selon les conditions du marché.

Le Dr Nsengiyumva a souligné que cet événement permet de partager des idées et évaluer les progrès du secteur minier au Rwanda

Les acteurs du secteur ont été appelés à poursuivre leurs efforts en matière de protection de l’environnement et de promotion du savoir-faire et des technologies

Le lancement survenu ce 2 décembre 2025, est placée sous le thème « Des minéraux pour un avenir plus intelligent et durable »