La France est le pays par lequel le gouvernement de la RDC a demandé l’organisation d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations Unies pour discuter du conflit en cours dans l’est de la RDC.

Lors de cette réunion, tenue le 26 janvier 2025, plusieurs pays ont souligné que le gouvernement congolais devait reprendre les négociations de paix, estimant que la guerre ne pourrait pas résoudre les problèmes de sécurité persistants dans la région orientale du pays.

La France, les États-Unis et d’autres pays alliés ont exprimé leurs préoccupations concernant la situation sécuritaire dans l’est de la RDC, appelant le groupe armé M23 à cesser les combats. Cependant, la ville de Goma a été capturée dans la matinée du 27 janvier 2025.

Le Ministre Nduhungirehe a réaffirmé que les combattants du M23 étaient des Congolais, contrairement aux déclarations de la RDC qui les qualifient de Rwandais.

Les dirigeants du M23 ont expliqué que c’était le gouvernement de la RDC qui avait refusé les négociations, optant plutôt pour la guerre. Ils affirment lutter pour mettre fin aux persécutions et aux meurtres de leurs compatriotes congolais d’origine tutsi, victimes depuis des années, ce qui a forcé de nombreux membres de cette communauté à fuir vers d’autres pays.

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a appelé au retrait des combattants du M23 des zones qu’ils occupent.

Le Ministre Nduhungirehe a réaffirmé que les combattants du M23 étaient des Congolais, contrairement aux déclarations de la RDC qui les qualifient de Rwandais.