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Politiques et infrastructures clés pour l’essor de l’IA en Afrique

Redigé par Franck_Espoir Ndizeye
Le 4 mars 2024 à 05:59

Les experts affirment que l’Afrique nécessite de politiques de soutien et une infrastructure robuste pour exploiter pleinement les opportunités illimitées offertes par l’Intelligence Artificielle afin de propulser son développement.

Lors d’une discussion en panel intitulée « Favoriser la prospérité par des politiques sur l’intelligence artificielle en Afrique », tenue en marge de la 56e session de la Conférence des ministres africains des Finances, de la Planification et du Développement économique de la Commission économique pour l’Afrique, les experts ont convenu que l’Intelligence Artificielle offrait d’énormes possibilités de développement pour l’Afrique, à condition que les bonnes politiques et infrastructures soient mises en place.

Ousman Bah, ministre gambien de la Communication et de l’Économie numérique, a souligné l’importance d’avoir des politiques adéquates pour réguler l’utilisation de l’IA et en prévenir les risques. Toutefois, il a insisté sur le fait que l’Afrique ne devrait pas attendre d’avoir ces régulations en place pour adopter cette technologie.

L’intelligence artificielle, technologie en rapide évolution qui exploite l’intelligence des machines ou des logiciels, transforme toutes les sphères sociales à l’échelle mondiale.

Des recherches indiquent que cette technologie pourrait contribuer jusqu’à 15,7 billions de dollars à l’économie mondiale d’ici 2030, dont 1,2 billion pourrait être généré en Afrique, représentant une augmentation de 5,6 % du produit intérieur brut du continent d’ici 2030.

Amb. Claver Gatete, Secrétaire exécutif de UNECA, a contribué à la discussion en soulignant que la plupart des gens n’étaient pas conscients de l’IA et qu’un inconvénient de l’IA était sa dépendance aux données, qui doivent être précises. Gatete a déclaré que le développement d’infrastructures telles que la connectivité internet était essentiel pour exploiter les avantages de l’IA et que la technologie devait être partagée entre les pays pour éviter de réinventer la roue.

Fayaz King, Directeur exécutif adjoint en charge des Résultats sur le Terrain et de l’Innovation pour le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), a déclaré que des stratégies nécessaires étaient importantes pour garantir que toutes les approches de l’IA, de son développement à son déploiement et son utilisation, soient dans l’intérêt public.

Baratang Miya, Directrice générale de Girlhype Coders Academy, a dit que les gouvernements devraient réguler et inciter les parties prenantes à travers les chaînes de valeur de l’IA, avec un accent sur les petites et moyennes entreprises, pour favoriser l’innovation et un accès équitable aux technologies de l’IA.

Sandra Makumbirofa, économiste senior chez Research ICT Africa, a déclaré que l’IA avait un potentiel transformateur pour stimuler les économies africaines grâce à une inclusion financière efficace, la création d’emplois et l’amélioration de la prestation des services publics.

Cependant, elle a noté que la majeure partie de la valeur marchande de l’IA était réalisée aux États-Unis et en Chine, soulignant ainsi l’importance pour les pays africains de participer activement aux forums mondiaux pour représenter leurs intérêts.

Le Secrétaire exécutif de la CEA, Amb. Claver Gatete, a souligné que le développement d'infrastructures, telles que la connectivité internet, était essentiel pour exploiter les avantages de l'IA et que cette technologie devait être partagée entre les pays afin d'éviter de réinventer la roue

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