Ce moyen de transport évoque plus un film de James Bond qu’un véhicule traditionnel, et il est clairement le choix privilégié du dirigeant.

La méfiance vis-à-vis des voyages aériens n’est pas nouvelle pour la famille Kim.

En effet, depuis l’époque de Kim Il Sung, grand-père de l’actuel dirigeant, jusqu’à son père Kim Jong Il, l’utilisation du train blindé a été une tradition à laquelle Kim Jong-un s’est fidèlement accrochée.

L’histoire retient notamment le voyage de Kim Jong-un en train blindé à Pékin en 2018, puis à Hanoï l’année suivante, lorsqu’il a rencontré l’ex-président américain Donald Trump - une excursion qui avait duré plus de 60 heures. Si cela peut sembler long, ce n’est rien comparé aux 24 jours qu’il a fallu à son père en 2001 pour un aller-retour entre Pyongyang et Moscou, soit un trajet impressionnant de 20 000 km.

Quant à l’intérieur du train, il est à la hauteur de la réputation du régime. Konstantin Pulikovsky, un officiel russe ayant eu l’honneur d’être invité à bord, avait témoigné du niveau élevé de luxe, citant notamment la présence de homards et de vins français parmi les délices servis.