La session officielle s’est tenue au tout nouvel Institut des États-Unis pour la Paix, renommé Donald J. Trump Institute for Peace en reconnaissance de l’implication du président américain Donald Trump dans différents processus de médiation.

Avant la cérémonie officielle, le Président Trump a reçu dans le Bureau ovale le Président Paul Kagame pour un entretien portant sur l’accord. Cette rencontre, qui a débuté aux alentours de 18 h, heure de Kigali, a été suivie par une rencontre similaire avec le président congolais Félix Tshisekedi.

Dans son allocution d’ouverture, le président Trump a salué l’événement comme « un grand jour pour l’Afrique, un grand jour pour le monde et un grand jour pour ces deux pays ».

Il a félicité les dirigeants rwandais et congolais pour leur courage et leur persévérance dans la recherche d’une issue pacifique après trois décennies de conflit dans l’est de la RDC. « Ce pacte que nous signons aujourd’hui, connu sous le nom d’Accord de Washington, formalise les termes convenus en juin, notamment un cessez-le-feu permanent, le désarmement des forces non étatiques, le retour des réfugiés et la justice pour les auteurs d’atrocités », a-t-il déclaré.

Le Président Kagame a salué l’approche de Donald Trump, « nouvelle et efficace, permettant de franchir une étape majeure », soulignant qu’il « n’a jamais pris parti, mais nous a guidés vers l’avenir plutôt que vers le passé ». Il a également remercié l’équipe de Trump, composée de Marco Rubio et Massad Boulos.

« Nous avons désormais une voie beaucoup plus claire que toutes celles que nous avons connues. Cet accord contient tout ce qu’il faut pour résoudre ces conflits », a-t-il ajouté.

Le Président Kagame a rappelé que la réussite de l’accord repose avant tout sur les nations africaines. « Si cela n’aboutit pas, la responsabilité ne reviendra pas au président Trump, mais à nous-mêmes. Il nous appartient de travailler avec nos partenaires pour consolider cette paix. Il y aura des hauts et des bas, mais le Rwanda ne sera pas trouvé défaillant », a-t-il affirmé.

Il a présenté l’accord comme une voie vers un avenir stable et prospère pour le Rwanda, réaffirmant son engagement envers la sécurité et le développement après des années de tragédie.

Le président Félix Tshisekedi de la RDC a également salué l’accord comme un tournant. Selon lui, il constitue « un cadre pour l’intégration économique et la coopération régionale qui met enfin fin au cycle de violence, de méfiance et de déplacements forcés ». Il a réaffirmé l’engagement de la RDC à respecter pleinement ses obligations et a appelé au respect mutuel et à la collaboration entre les deux nations.

L’Accord de Washington ne se limite pas à un cessez-le-feu : il établit un cadre pour la coopération économique et l’intégration régionale. Il prévoit notamment la neutralisation de la malice génocidaire FDLR, composée de membres responsables du génocide contre les Tutsi de 1994 au Rwanda et continuant de promouvoir une idéologie génocidaire, constituant une menace pour la sécurité du Rwanda. L’accord facilite également le retour des réfugiés et crée de nouvelles opportunités de prospérité pour les deux pays.

La cérémonie a réuni plusieurs dirigeants africains, dont William Ruto du Kenya, João Lourenço d’Angola, Jean-Lucien Savi de Tové du Togo et Évariste Ndayishimiye du Burundi, ainsi que des représentants de l’Ouganda, du Qatar, des Émirats arabes unis et de l’Union africaine.

Le Rwanda et la RDC ont signé l’Accord de Washington, visant à favoriser la sécurité, la stabilité et la coopération régionale.

L’Accord de paix est survenu sous l’égide des États-Unis ce 4 Décembre 2025

La session officielle s’est tenue au tout nouvel Institut des États-Unis pour la Paix, renommé 'Donald J. Trump Institute for Peace'

Le président Trump a salué l’événement comme « un grand jour pour l’Afrique, un grand jour pour le monde et un grand jour pour ces deux pays »

Le Président Kagame a rappelé que la réussite de l’accord repose avant tout sur les nations africaines