Ces négociations, abritées par l’Arabie Saoudite et bénéficiant du parrainage des États-Unis, visaient à établir une trêve permettant l’acheminement de l’aide humanitaire.

Ces pourparlers, à Jeddah, ont vu la participation de figures bien en vue de l’armée soudanaise, connues pour leur fermeté face à la force paramilitaire rivale, les Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdane Daglo.

Cependant, le non-respect par les rebelles d’un élément clé de l’accord de trêve temporaire, leur retrait des hôpitaux et des maisons, a motivé cette suspension, comme l’a révélé un responsable soudanais sous le sceau de l’anonymat.

Les deux factions ont pourtant pris l’engagement à maintes reprises de respecter des trêves, mais ces dernières se sont avérées vaines. La plus récente, initiée le 22 courants, avait été prolongée lundi 29 pour une durée de cinq jours. Malgré cela, des affrontements continuaient de faire rage à Khartoum, la capitale.

Le chef de l'armée soudanaise, Général Abdel Fattah al-Burhane, en visite à ses troupes.Photo publiée par l'armée soudanaises le 30 Mai 2023ur sa page Facebook le

Des troupes gouvernementales sur le sentier de la guerre