Alors que cette pelouse avait été vantée pour ses mérites, une simple averse a suffi à révéler ses faiblesses, provoquant l’indignation et la déception parmi les nombreux spectateurs.

Cette rencontre internationale amicale très attendue a été brusquement interrompue en raison des conditions météorologiques. La pelouse, qui aurait englouti près de 20 milliards de francs CFA, s’est rapidement transformée en un véritable fiasco. La pluie, bien que légère, a entraîné une inondation de la pelouse, la rendant impraticable.

Face à cette situation, l’arbitre n’a eu d’autre choix que de mettre fin au match, malgré la présence massive de supporters venus assister à ce derby ouest-africain.

En plus des problèmes de la pelouse, la piste d’athlétisme du stade a également révélé des problèmes de drainage, mettant en lumière des lacunes dans l’infrastructure du stade.

Cette situation est d’autant plus préoccupante que le Stade Alassane Ouattara d’Ebimpé est censé accueillir le match d’ouverture de la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2023) dans seulement quatre mois.

Lors de la rénovation de la pelouse, le ministre des Sports, Danho Paulin, avait pourtant assuré de sa qualité devant le sénat ivoirien, expliquant : " Nous avons donc pris la décision de refaire totalement la pelouse aux normes internationales avec de nouveaux procédés afin d’avoir une pelouse hybride, à la fois synthétique et naturelle’’, avait-il dit devant le sénat ivoirien, ajoutant que ‘’Nous serons donc l’un des rares stades en Afrique à avoir cette disposition de pelouse."

Il est impératif que les autorités prennent des mesures immédiates pour éviter toute humiliation supplémentaire face aux nations sœurs qui participeront à la célébration du football africain en janvier 2024.

Nasser Eddy Nicolas, consultant sur la chaîne privée ivoirienne NCI, exprime son mécontentement en ces termes : " Il faut une bonne fois pour toutes que les responsabilités soient situées et que les responsables soient sanctionnés conformément à la loi. Le contribuable ivoirien ne peut pas débourser plus de 200 millions d’euros pour la construction et la rénovation du Stade d’Ebimpé et après 2 ou 3 matches, se retrouver avec ça ! C’est inadmissible. Il faut qu’on arrête de toujours trouver des excuses et de faire passer les défaillances à pertes et profits juste pour se protéger ou protéger des gens. Et c’est pareil partout (routes, stades, etc). Des milliards dépensés, pour des résultats pareils."

Il est essentiel que des mesures immédiates soient prises pour éviter tout embarras supplémentaire devant les nations sœurs participant à la célébration du football africain en janvier 2024.

Stade d’Ebimpé ; stade de la honte ?