Les rapports indiquent que ces groupes ont été équipés de matériel militaire et formés pour renforcer leur collaboration avec l’armée congolaise.

En janvier 2024, des listes de besoins en matériel militaire qui inclut des munitions, mortiers et roquettes, ont été soumises par ces groupes et satisfaites par le gouvernement. Certains groupes ont même reçu des drones pour la surveillance.

Le 8 avril 2024, les leaders de 48 groupes armés ont été invités à Kinshasa. Parmi les invités il y avait des FDLR, une force residuelle de l’ancienne armée rwandaise responsable du génocide qui a exterminé les Tutsi au Rwanda en 1994.

Chaque leader a reçu deux mille dollars américains en récompense de leur coopération. Cette réunion, convoquée par Tshisekedi, visait à solidifier les alliances et à discuter des stratégies futures.

Lors d’une réunion le 10 avril 2024, les officiels gouvernementaux ont demandé aux chefs des groupes armés de protéger les FDLR et ont souligné l’importance de cette alliance malgré les pressions internationales pour sur le gouvernement congolais à qui il est demandé de cesser toute collaboration avec ces forces génocidaires.

Une autre réunion le 16 avril avec le Ministre de la Défense, Jean-Pierre Bemba, et d’autres hauts responsables, a réaffirmé la nécessité de maintenir cette collaboration militaire pour une guerre prolongée, avec la promesse d’intégrer les combattants qualifiés dans l’armée nationale post-conflit.

L'armée de la RDC collabore avec le FDLR dans la lutte contre le M23

Le Président Tshisekedi a ordonné que les dirigeants de Wazalendo et du FDLR reçoivent chacun 2000 dollars.