"Nous ne pouvons pas nous contenter de la mise en liberté du général Karenzi Karake. Son arrestation n’est pas encore claire. Il est vrai que nous sommes bien aise de voir qu’il a été libéré et qu’il soit revenu au pays, mais il serait intéressant qu’on comprenne ce qui se cache derrière cet état de fait", a dit le Président Paul Kagame du Rwanda alors qu’il conduisait la session 2015 d’évaluation des contrats de performance avec les maires des 30 districts du pays.

La cérémonie se passait dans la salle des plénières du Parlement rwandais à Kimihurura en ce 13 août 2015 où était invité entre autre le corps diplomatique en place à Kigali.

Pour Kagame, les Rwandais méritent leur respect pour lequel ils ne cessent de lutter.

"Nous sommes dans une lutte permanente. Si nous remportons ce front aujourd’hui, il naît un autre demain. D’ici peu nous allons prendre le taureau par les cornes. Nous n’acceptons pas le régime auquel certains veulent nous soumettre. Non ! Vous devez en être révoltés ! Aucun rwandais ne doit l’accepter. Ces gens-là qui veulent nous y soumettre, ce sont eux qui ont causé les problèmes que le rwanda a connu", a déclaré Kagame aiguillonnant ainsi les hautes personnalités rwandaises invitées à la cérémonie pour leur dire que la meilleure façon d’affronter cette lutte pour la dignité des rwandais revient à réaliser de très bonnes performances dans la gouvernance et le développement du pays et des citoyens.