Les statistiques font état de 2600 enfants de la rue pour la seule ville de Bujumbura. Les Associations burundaises de lutte pour la protection des droits de l’enfant dont Maison Shalom demandent au Gouvernement burundais d’asseoir des stratégies efficaces pour résoudre ce problème.
Ces chiffres publiés par l’ONG ‘Giriyuja’ sont inquiétants car ils peuvent être revus à la hausse si l’on recense également les villes intérieures du pays où un nombre important d’enfants ont fait de la mendicité leur métier.
Marguerite Barankitse, directrice de la Maison Shalom, rapporte que toute une cohorte d’enfants se jette régulièrement dans la mendicité et sans domicile fixe parce que le gouvernement n’a pas de politique sectorielle claire en matière de stratégies de protection des droits de l’enfant.
Néanmoins, a-t-elle déclaré, “le gouvernement a annoncé qu’il aidera quelques 13.000 enfants dela rue pour cette année ».
On observe un défi à relever dans ce secteur.
Des ONGs opérant dans la protection des droits de l’enfant travaillent indépendamment l’une de l’autre et sans échange d’informations et d’idée pour la recherche de solutions adéquates à ce problème.
Des observateurs de la société burundaise y compris les intervenants dans le secteur disent que tout le problème réside dans le manque d’un forum réunissant les ONGs opérant dans ce secteur.
Selon eux, des efforts concertés de solution du problème feraient que les enfants de rue pourraient retourner dans leurs familles d’origine où des ONGs opéreraient la distribution des vivres et autres biens de première nécessité à l’intention de ces enfants.
La Directrice de Maison Shalom confie que l’éradication du phénomène Enfants de rue n’est possible que si le Gouvernement planifie sa lutte pour la réduction de la pauvreté structurelle et jette des plans de sensibilisation de la population au Planning familial.
Il existe à ce jour beaucoup d’associations burundaises de lutte pour les droits de l’enfant. Cependant elles sont critiquées pour ne pas faire prévaloir les intérêts de ces derniers en leur fournissant ce dont ils ont besoin. D’aucuns pensent que ces Associations font de la lutte des droits des enfants rien qu’un fonds de commerce.
Certains dirigeants de ces associations demandent au Gouvernement burundais de demander le dossier de l’enfant qui rentre chez ses parents pour vérifier si réellement ces associations s’acquittent de leurs obligations contenues dans le cahier de charge signé annuellement.
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