Bujumbura : La main, la tête, rare par terre, des points de ventes au centre-ville

Redigé par INGABIRE Luc-Noël
Le 11 mars 2014 à 06:31

En plein centre-ville de Bujumbura, le commerce ambulant est monnaie courante. Souvent, ce commerce dit de rue ou informel est exercée par des garçons mineurs. Mais à ce phénomène s’est ajouté les femmes en grand nombre après le départ en fumé du marché central de Bujumbura en Janvier 2013. Et leur points de vente n’est autres que la main, la tête et très rare sur terre.
Avec ce commerce, des petits articles sont écoulé, ici peut-être cité entre autres : les bonbons, des biscuits, les baignés, les (...)

En plein centre-ville de Bujumbura, le commerce ambulant est monnaie courante. Souvent, ce commerce dit de rue ou informel est exercée par des garçons mineurs. Mais à ce phénomène s’est ajouté les femmes en grand nombre après le départ en fumé du marché central de Bujumbura en Janvier 2013. Et leur points de vente n’est autres que la main, la tête et très rare sur terre.

Avec ce commerce, des petits articles sont écoulé, ici peut-être cité entre autres : les bonbons, des biscuits, les baignés, les arachides et autres petites articles pour manger. Mais à cela s’est ajouté d’autres articles qui auparavant (avant la catastrophe qui est arrivée au Marché Centrale de Bujumbura) ne se retrouvaient pas dans ce genre de commerce. Ce produit sont les légumes, les fruits, les ndagala, les chaussures, les vêtements.

Le soir, vers 19h, sur la petite avenue qui passe à l’Ouest des ruines de l’ancien marché, juste devant l’endroit dénommé « Plaza », des petits stands s’improvisent jusqu’aux alentours de 22h. Des chaussures pour dames sont en grand nombre avec des vendeurs qui crient à haut et intelligible voix le prix d’une paire de chaussure. Ceux derniers entrainant ainsi les femmes, torche en main, assises par terre, à crier leurs produits jusqu’à ce que leurs voix se fatiguent et s’entrecoupent.

Dans toutes ces conditions décrites, que ce soit le jour ou le soir sous le soleil ou la pluie, ces vendeurs et vendeuses jouent au chat cet à la sourie avec les agents de la Police. Des fois, leurs articles sont confisqués et des pleures (chez les dames) s’en suit mais, sans pour autant les empêcher de revenir le lendemain.

Quelques images prises pris au centre-ville de Bujumbura  :


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