Dans son discours à l’occasion de la célébration du 52eme anniversaire de l’Indépendance du Burundi, le Président de la République du Burundi, Pierre Nkurunziza a annoncé aux prisonniers qu’il vient de prendre une mesure de grâce dont à peu près 3.000 condamnés pourront bénéficier pour allégement de leur peine. Mais cette grâce ne concerne pas les récidivistes qui sont retournés en prison à cause des crimes ou délits pour lesquels ils avaient été graciés.

Dans son discours, le Numéro Un Burundais, Pierre Nkurunziza a félicité les administratifs, les forces de l’ordre et le corps judiciaire. Il leur a demandé de travailler de manière à attraper et punir les criminels qui opèrent dans ce secteur. Nous nous réjouissons du fait que les avocats de l’Etat sont en train de faire honneur à notre pays en présentant sa défense, a indiqué Pierre Nkurunziza, mentionnant à l’occasion les 7 jugements rendus pour les procès qui avaient été engagés contre l’Etat du Burundi au tribunal de l’EAC sont favorables au pays.

Pierre Nkurunziza a fait savoir que malheureusement après l’assassinat du Prince Louis Rwagasore, l’amour de la patrie et de ses fils est allé décroissant chez beaucoup de burundais. Cette dégradation s’est manifestée par beaucoup de signes, certains demeurant encore vifs dans certaines circonstances.
Il cite par-là : Des gens qui veulent marcher sur leurs frères et qui les couvrent d’injures ; des gens qui rejettent les coutumes ; Des gens qui renoncent à leur nationalité burundaise volontairement ; des gens qui délivrent aux étrangers la carte nationale d’identité ou le passeport burundais ; Des gens qui sillonnent les pays du monde, passent par des radios, des télévisions ou autres médias pour salir leur pays ou calomnier leurs frères burundais.

Malgré ces déboires, Le Président de la République a indiqué qu’il existe encore des raisons d’espérer car il y a des signes qui ne trompent pas mais qui montrent que l’esprit patriotique n’est pas définitivement perdu pour tous les citoyens burundais. Même si les divisions à caractère ethnique, régional et politique s’étaient emparées de certains esprits burundais, nous avons pu nous ressaisir.