Burundi : Probable arrestation de Rwasa Agathon avant les élections de 2015

Redigé par Alida SABITEKA
Le 24 novembre 2014 à 03:16

Le parti FNL non reconnu par le Ministre de l’Intérieur met en garde contre une probable arrestation du président de ce parti, Rwasa Agathon qui viserait à l’écarté définitivement avant les élections de 2015. Le parti FNL se dit obligé de tirer la sonnette d’alarme face aux complots politiques récurrents, et aux menaces graves d’atteinte à la sécurité physique et politique d’Agathon RWASA.
Au moment où le Burundi se prépare pour les élections de 2015, les services du pouvoir de Bujumbura s’empressent de (...)

Le parti FNL non reconnu par le Ministre de l’Intérieur met en garde contre une probable arrestation du président de ce parti, Rwasa Agathon qui viserait à l’écarté définitivement avant les élections de 2015. Le parti FNL se dit obligé de tirer la sonnette d’alarme face aux complots politiques récurrents, et aux menaces graves d’atteinte à la sécurité physique et politique d’Agathon RWASA.

Au moment où le Burundi se prépare pour les élections de 2015, les services du pouvoir de Bujumbura s’empressent de mettre à exécution leurs plans diaboliques pour écarter définitivement tout opposant jugé de taille à faire face à une éventuelle candidature du CNDD-FDD. Dans un communiqué sorti ce vendredi, le parti FNL non reconnu par le Ministre de l’intérieur, indique que toutes ces manœuvres sont dirigées principalement contre le leader charismatique et incontestable du FNL, Agathon RWASA.

Le parti FNL affirme que depuis la semaine du 10/11/2014, les services personnels du président Pierre NKURUNZIZA projettent d’arrêter Agathon RWASA, le principal leader de l’opposition burundaise, l’accusant d’être l’auteur des massacres de Gatuma orchestrés dans la nuit du 12-13 Aout 2014. Ils se disent étonné de voir que ce dossier des Banyamulenge est toujours invoqué intentionnellement chaque fois que Rwasa Agathon se déclare prêt à braver n’importe quelle candidature du CNDD-FDD.

Dans ce même communiqué, le parti FNL rappel qu’à travers l’accord d’Arusha et les différents les accords de cesser le feu, les Burundais se sont convenus, appuyés par toute la communauté internationale que de tels crimes seront qualifiés et jugés par un tribunal spécial pour le Burundi, conformément aux différents instruments juridiques du droit pénal international. Il est dès lors paradoxal que la même justice s’acharne à juger le seul cas de Gatumba, au moment où d’autres présumés coupables des cas similaires, voire plus graves, occupent de hautes fonctions au sein de l’Etat.

Le parti FNL rappel qu’au-delà des massacres de Gatumba, il y a eu de massacres, entre autre les massacres des dizaines de jeunes séminaristes assassinés froidement par les hordes des FDD sous le commandement direct de tout l’Etat-major de ce mouvement alors rebelles. Pierre NKURUNZIZA n’était pas loin de la scène du crime, car il dirigeait en même temps les attentats sanglants à la mine anti-personnelle au coeur de la ville de Bujumbura.

Quelques temps avant le carnage de BUTA, en juillet 1996, ce sont des centaines de déplacés qui furent massacrés par des maquisards FDD à BUGENDANA. Les chefs FDD des opérations ne nieront pas que c’est dans la même période que l’ancien Archevêque de Gitega, Monseigneur RUHUNA Joachim a été exécuté. NDIHO Jérôme, alors porte-parole du mouvement, a été clair et net dans la revendication du crime au nom du CNDD-FDD.

Le parti FNL indique qu’il est alors inconcevable que le pouvoir actuel veuille inculper Rwasa Agathon pour des crimes qu’il n’a jamais revendiqués et que par ailleurs le parti Fnl a toujours condamné avec la dernière énergie. Si des poursuites judiciaires devraient être engagées, chacun des présumés coupables doit répondre individuellement.

Le parti FNL met en garde le régime Nkurunziza contre cette énième tentative d’atteinte à la sécurité physique et politique de M. Rwasa. Il sera tenu responsable des conséquences qui s’en suivront. Il demande à tous les citoyens burundais de rester vigilants, sereins, de ne pas céder à la peur, à la provocation et de se préparer aux échéances électorales dans la sérénité.

Au Conseil de sécurité des Nations Unies de prendre des mesures nécessaires pour que notre pays ne replonge pas dans une crise insensée, provoquée par un seul homme avide, assoiffé de s’éterniser au pouvoir et craignant pour la défaite électorale de ses hommes de paille en 2015


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