Kigali : Par les massages qu’elle véhicule, l’animation-comédie est un outil très efficace de combattre le VIH/Sida.

« La jeuneuse universitaire est désormais consciente que prévenir c’est guérir. Combattre le VIH/Sida c’est avant tout le prévenir. A travers les messages qu’elle véhicule, l’animation-comédie est un des moyens efficaces de sensibilisation contre le virus », a déclaré Gaston Munezero, chef de l’équipe de mobilisation contre le Sida au sein de l’Université Nationale du Rwanda(UNR).

Il a tenu ces propos lors des cérémonies de clôture de la campagne contre le VIH/Sida qui se sont déroulées dans les enceintes de l’UNR, ce dimanche 14/octobre 2012.

C’est pour atteindre un grand public universitaire que cet outil de mobilisation contre le virus a été pensé.

L’équipe de mobilisation était déjà à l’œuvre depuis le début de la campagne. Mais elle a particulièrement multiplié ses actions depuis lundi 8 octobre 2012, soit une semaine avant le jour de clôture.

Les résultats atteints sont plus que prévus. Le nombre de personnes programmées pour le dépistage et la circoncision a été dépassé.

A travers leur animation mêlée à la comédie, le public pouvait recevoir toutes les informations sur la maladie.

Mais, les animateurs-comédiens se focalisaient davantage sur la prévention à travers la circoncision, le dépistage volontaire, l’abstinence et la protection pendant les rapports sexuels.

« Toutes les études menées sur ce sujet s’accordent sur le fait que la circoncision diminue le risque de contamination d’environ 60%. Une personne circoncise est moins exposée que celui qui ne l’est pas. », a poursuivi l’étudient Munezero.

Au point de vue hygiénique, la circoncision permet d’assurer la propreté de l’organe génital. De ce fait, elle protège l’organe et le corps entier contre les maladies liées à la saleté.

Le danger serait d’omettre les techniques habituelles de prévention à savoir l’usage de préservatifs. Ces derniers restent essentiels et la circoncision devra être intégrée comme un outil complémentaire.

L’abstinence est une prévention idéale. Mais, trop peu de gens y parviennent et la solution alternative est de protéger la relation sexuelle.

Le dépistage est nécessaire puisqu’il permet de connaître l’état sérologique d’un individu en vue d‘adopter un comportement conséquent.

Certaines gens contaminent le VIH/Sida parce qu’ils se croient faussement séropositifs. Chez eux, utiliser les préservatifs pendant les rapports sexuels n’a pas de sens puisqu’ils n’ont plus rien à protéger.

D’autres, par contre, contaminent ou se font contaminer parce qu’ils croient à tort à leur séronégativité.

Combattre le virus n’est pas un choix, mais une obligation. C’est pourquoi tous ces moyens de prévention devront être mis en œuvre pour mettre le monde à l’abri de ce fléau aux effets très néfastes sur tous les plans.

Faisons remarquer que les cérémonies de clôture de la campagne contre le Sida ont été également marquées par les jeux sportifs, notamment le volleyball.

Deux équipes ayant gagné en final à savoir le groupe scolaire Indatwa et l’Université nationale du Rwanda ont croisé le fer dans un match de volleyball remporté par les indatwa.

Tous, gagnants ont reçu respectivement 600.000 frw, un ballon et une coupe. Et les perdants ont reçu 400.000 francs. (Fin)

Source : RNA