Urgent

De sérieuses mesures seront prises à l’encontre de ceux qui ont détourné les Fonds du FARG

Redigé par Jean-François Isibo
Le 3 octobre 2011 à 11:08

Après les explications du premier ministre Bernard Makuza devant le sénat, les sénateurs demandent que tous ceux qui ont trempé dans le détournement l’argent alloué au Fonds d’Assistance des Rescapés du Génocide (FARG) soient poursuivis en justice en vue d’éradiquer la culture de l’impunité.
Les sénateurs indiquent qu’il n’est pas question de les blâmer uniquement, mais plutôt de les punir sévèrement.
En outre, il va falloir terminer la construction des maisons inachevées, de dresser régulièrement le (...)

Après les explications du premier ministre Bernard Makuza devant le sénat, les sénateurs demandent que tous ceux qui ont trempé dans le détournement l’argent alloué au Fonds d’Assistance des Rescapés du Génocide (FARG) soient poursuivis en justice en vue d’éradiquer la culture de l’impunité.

Les sénateurs indiquent qu’il n’est pas question de les blâmer uniquement, mais plutôt de les punir sévèrement.

En outre, il va falloir terminer la construction des maisons inachevées, de dresser régulièrement le rapport illustrant le déroulement des travaux pour les rescapés du génocide vulnérables.

Le premier ministre a fait savoir aux sénateurs que des erreurs ont été commises où certains ont bénéficié d’une construction double et d’autres en ont profité alors qu’ils n’étaient pas dans le besoin.

Le premier ministre a souligné que sur plus de 40.000 devant bénéficier de ces logements depuis l’année 1995, il y a encore 1.500 personnes qui n’ont rien eu alors qu’un budget de 110.883.000.000 de francs rwandais a été utilisé en 1998, 2010 et 2011.

Concernant les stratégies mises en place afin de rectifier les bévues et d’éviter la mauvaise gestion du FARG, le premier ministre a informé le sénat que la direction du FARG a commencé à faire les statistiques pour répertorier les plus nécessiteux.

Quant à l’amélioration de son fonctionnement, ce fonds a décentralisé son budget au niveau des districts afin de venir en aide aux vulnérables et se réserve la tâche de faire le suivi de la gestion pour s’enquérir de l’utilisation à bon escient.

Actuellement, a poursuivi le premier ministre, un étudiant ne doit plus faire le déplacement de Nyamasheke pour Kigali au siège du FARG pour chercher sa bourse, c’est l’affaire du le district.

Cette mauvaise gestion du FARG a été dénoncée par une commission de 5 sénateurs. Ceux-ci trouvent que le MINALOC fait l’objet de suspicion de mauvaise gestion également.

Selon Imvaho Nshya, l’honorable Agnès Kayijire s’étonne par l’attitude de certaines instances du MINALOC qui refusaient de donner des informations au moment où la commission des sénateurs faisait son inspection sur la gestion du FARG.

L’honorable Chrysologue Kubwimana a indiqué que certaines instances étatiques qui ne veulent pas donner des informations doivent changer parce qu’elles ne devraient pas être caractérisées par un mauvais fonctionnement alors qu’elles ont dans leurs attributions la bonne gouvernance.

Toujours selon Imvaho Nshya, 3 ministres concernés par le fonctionnement du budget du FARG étaient en compagnie du premier ministre, il s’agit de James Musoni, ancien ministre des finances et de la planification économique, Protais Musoni, ancien ministre de l’administration locale et de John Rwangombwa, ancien secrétaire permanent au ministère des finances et de la planification économique ainsi qu’Eugène Barikana, ancien secrétaire permanent au MINALOC à époque.


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