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Djibouti : Ismaïl Omar Guelleh en route pour un quatrième mandat

Redigé par Igihe
Le 10 janvier 2016 à 12:28

C’est tout sauf une surprise. Ismaïl Omar Guelleh, le président de la République djiboutienne est officiellement depuis le 8 janvier le candidat de l’Union pour la majorité présidentielle (UMP) pour le scrutin organisé le 8 avril prochain.
Le chef de l’État, au pouvoir depuis 17 ans, va tenter de remporter un quatrième mandat, avec le soutien des cinq partis membres de la coalition réunie autour du Rassemblement populaire pour le progrès (RPP) son propre parti, à savoir le Parti national démocratique (...)

C’est tout sauf une surprise. Ismaïl Omar Guelleh, le président de la République djiboutienne est officiellement depuis le 8 janvier le candidat de l’Union pour la majorité présidentielle (UMP) pour le scrutin organisé le 8 avril prochain.

Le chef de l’État, au pouvoir depuis 17 ans, va tenter de remporter un quatrième mandat, avec le soutien des cinq partis membres de la coalition réunie autour du Rassemblement populaire pour le progrès (RPP) son propre parti, à savoir le Parti national démocratique (PND), l’Union des partisans de la réforme (UPR), le Parti social-démocrate (PSD) et le Front pour la restauration de l’unité et la démocratie (FRUD).

Les leaders de chaque partis ont d’ailleurs entouré le président Guelleh sur la scène, installée dans le club hippique de la capitale et qui accueillait vendredi soir la convention d’investiture du candidat de l’UMP.

L’événement a attiré près de 30 000 personnes, délégués, militants et simples sympathisants, en provenance des différentes régions du pays.

Fort de ce soutien, le chef de l’État se veut pourtant au-dessus des partis. « Candidat de chaque Djiboutien qui espère », comme il l’a confirmé dans son discours de de clôture, Ismaïl Omar Guelleh a placé son – éventuel – prochain mandat sous le signe de l’emploi.

Après la paix en 1999, le développement économique en 2005 puis les grands projets structurants en 2011, sonne donc l’heure de la redistribution sociale. « Après tout, c’est le peuple qui lui a demandé de se présenter lors de la manifestation du 1er novembre où près de 100 000 personnes s’étaient réunies, rappelle un observateur, il est temps de le récompenser de cette fidélité  ».

En confirmant sa candidature, le camp présidentiel prend un coup d’avance sur l’opposition, réunie au sein de l’Union pour le salut national (USN), qui n’a toujours pas trouvé son leader. Il lui reste deux mois pour se mettre en ordre de bataille, la campagne électorale démarrant officiellement le 22 mars.

avec Jeune Afrique


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