Kagame s’exprime sur les voies de solution du problème burundais

Redigé par Ndj
Le 2 août 2015 à 10:50

Le Président rwandais Paul Kagame s’est encore une fois exprimé sur la question sécuritaire burundaise en ce 31 juillet 2015 alors qu’il procédait à la clôture de la retraite de la jeunesse réunie au sein de GHC/ Global Health Corps à Nyamata dans le Bugesera.
Interrogé sur la question par les jeunes, Kagame a dit que la Communauté internationale peut contribuer à la recherche de solutions d’un pays "mais il y a de ces problèmes qu’ils doivent résoudre sans un apport étranger".
"Le Rwanda et le Burundi (...)

Le Président rwandais Paul Kagame s’est encore une fois exprimé sur la question sécuritaire burundaise en ce 31 juillet 2015 alors qu’il procédait à la clôture de la retraite de la jeunesse réunie au sein de GHC/ Global Health Corps à Nyamata dans le Bugesera.

Interrogé sur la question par les jeunes, Kagame a dit que la Communauté internationale peut contribuer à la recherche de solutions d’un pays "mais il y a de ces problèmes qu’ils doivent résoudre sans un apport étranger".

"Le Rwanda et le Burundi ont beaucoup de similitudes. Et puis, un problème surgissant ici, un impact est ressenti là bas. Ces derniers temps, le Rwanda a aidé le Burundi dans la solution de nombre de problèmes. Mais au point où on en est, les Barundi doivent résoudre leurs problèmes strictement en interne", a-t-il dit leur conseillant de ne pas chercher un médiateur externe.

Partant de la situation qui a prévalu au Rwanda avec le génocide, "Nous avons eu des amis qui ont volé à notre secours. Mais il est des défis qu’ils n’ont pas pu résoudre et pour lesquels nous ne les avons pas appelé à contribuer : nous unir en tant que Rwandais et agir comme un seul homme. ça c’est bien nous qui y sommes arrivés", a dit Kagame invitant les Barundi à faire un acte de réunion et résoudre leurs propres problème sans nécessairement attendre une main secourable.

Le Chef de l’Etat a indiqué que le débat continue entre la partie rwandaise et la burundaise pour prévenir le génocide comme celui qui est survenu au Rwanda de 1994.

Actuellement nous avons tout au moins 60 mille refugiés. Avec les moyens limités que nous avons, on comprend que personne ne souhaiterait héberger autant de réfugiés. Vous comprendrez donc qu’aucun pays ne souhaiterait faire face à ce phénomène, a-t-il dit faisant allusion aux bras de fer entre le gouvernement burundais qui tient à tout prix à voir le Président Nkurunziza se représenter au troisième mandat contre une opposition poliitique qui n’entend pas céder à cette dictature.

La sécurité burundaise va de mal en pis depuis que dans la fin de la matinée de ce 2 aoùt, le numero deux du régime, Gén. Adolphe Nshimirimana, vient de périr dans une embuscade emportés par l’explosion des requêtes sur son véhicule.

"Nous nous acheminons vers un génocide au Burundi. La mort de ce général, véritable numéro deux burundais peut déclancher une catastrophe déjà préparée à l’avance. Il avait déjà dispaché les éléments Fdlr dans les quartiers contestataires de Bujumbura", a confié un réfugié burundais à Kigali qui va dans la cinquantaine. Il craint le pire pour les familles burundaises qui ont, depuis ces derniers jours, déjà repris le chemin du retour dans leur pays natal surtout qu’elles sont dûment fichées dans les services de renseignement.


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