La marche pacifique des étudiants de l’Université du Burundi empêchée par la police

Redigé par Alida S.
Le 21 avril 2015 à 03:21

La marche pacifique organisée par les étudiants de l’Université du Burundi pour soutenir leurs camarades incarcérés à la Prison Central de Mpimba a été empêchée par la police. Ces étudiants déplorent ce comportement de la police qui leur a privé d’aller rendre visite à leurs camarades. Les représentants des étudiants de l’Université du Burundi, qui étaient au tour de 200 à 220, ont organisé une marche pacifique baptisée’’Mardi Noir’’ dans la matinée ce mardi, 21 Avril 2015, pour montrer leur soutien à leur (...)

La marche pacifique organisée par les étudiants de l’Université du Burundi pour soutenir leurs camarades incarcérés à la Prison Central de Mpimba a été empêchée par la police. Ces étudiants déplorent ce comportement de la police qui leur a privé d’aller rendre visite à leurs camarades.

Les représentants des étudiants de l’Université du Burundi, qui étaient au tour de 200 à 220, ont organisé une marche pacifique baptisée’’Mardi Noir’’ dans la matinée ce mardi, 21 Avril 2015, pour montrer leur soutien à leur camarades qui sont actuellement détenu à la Prison Central de Mpimba.

Vêtus d’habits de couleurs noir, les étudiants de l’Université du Burundi se sont rencontrés dans les enceintes de l’Institut des Pédagogies Appliquées(IPA), dans la commune Rohero, avec pour objectif d’effectuer une marche pacifique à destination de la Prison Central de Mpimba pour rendre visite à leurs camarades qui y sont détenus. Ces derniers ont été accusés d’outrage au Président de la République. Après un bout de temps de marche, la police était déjà sur les lieux et leur ont empêché de continuer cette marche.

Comme l’a indiqué l’un des représentants des étudiants, Simon Marie Rurasuma, un des agents de la police leur a expliqué qu’ils ne peuvent pas continuer cette marche mais que s’ils veulent réellement rendre visite à leurs camarades incarcérés à Mpimba, ils doivent choisir une délégation de cinq pour les représenter et que les autres doivent rebrousser chemin. Simon Mairie Rurasuma a fait qu’il savoir qu’ils n’ont pas essayé de négocier mais qu’ils ont accepté de retourner en arrière, car, ils avaient reçu des informations qu’il y aurait une intention d’arrêter d’autres étudiants, lui y compris.

Arrivée dans les enceintes de l’Université du Burundi, Simon Marie Rurasuma a pris la parole et a remercié les étudiants pour leur retenus face à cette situation. Il a indiqué que des réunions vont s’organiser pour voir si ce mardi, intitulé’’Mardi Noir’’ va continuer jusqu’à ce que leurs camarades recouvrent la liberté.

Rappelons que deux étudiants, René Nshimirimana et Jean Bosco Nibizi sont actuellement incarcérés à la Prison Central de Mpimba, accusés d’outrage au Président de la République.


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