Le groupe parlementaire chargé des questions en rapport avec l’éducation sort du silence. Son premier mot sur la crise des universités publique est un appel au dialogue pour mettre fin ce point mort dans ces institutions.

Au moment où les étudiants de l’Université du Burundi (UB) et de l’Ecole Normale Supérieure(ENS) s’acheminent peu à peu vers un mois de renvois des campus, le groupe parlementaire qui a l’éducation dans ses charges se prononce sur la paralysie qui marque l’UB et l’ENS. Honorable Marcelline Bararufise, chef du groupe parlementaire chargé des questions de l’Education insiste sur le dialogue entre les étudiants et les intervenants sur la question des bourses.

Hon. Marcielle Bararufise demande au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique de tendre l’oreille aux doléances des étudiants, ainsi il n’aurait moins de décisions stimulées par la colère. Ces décisions, ici invoquées sont, entre autres, la décision du ministre de renvoyer tous les étudiants durant 10 jours et le renvoie de 5 représentants des étudiants pour deux ans.

Rappelons que l’origine de cette crise est le décret présidentiel 100/07 du 14 Janvier 2014 ainsi que l’ordonnance ministériel numéro 610/212 du 12 Février 2014, portante réorganisations de la bourse d’études depuis l’année 2014.

Vous saurez aussi que les universités publiques ont majoré le délai des réinscriptions jusqu’au 11 Avril 2014. Ce délai supplémentaire est annoncé alors qu’il était prévu le début des cours ce mercredi.