La famille royale AbaThembu se dit inquiète des conflits autour de la succession de l’ancien président sud-africain Nelson Mandela.

Les disputes qui font actuellement rage au sein de la famille de Nelson Mandela inquiètent la lignée royale sud-africaine dont l’icône de la lutte anti-apartheid était membre. La famille royale AbaThembu a convoqué une réunion, ce vendredi 27 décembre à Qunu, village où Mandela a été enterré, et "fait part de son inquiétude" à propos des conflits internes sur la succession de l’ancien président.

Il a été décidé à la réunion que les aînés doivent assister à toutes les réunions de famille "jusqu’à nouvel ordre", ils vont également s’excuser auprès de tous les Sud-Africains pour avoir permis à l’agitation de commencer dans la maison de l’homme d’État et icône mondiale qui a sacrifié sa vie pour les Sud-Africains, les Africains et le monde."

La famille royale a affirmé son soutien à Graça Machel, la veuve de Mandela, dont ils estiment qu’elle représente Nelson Mandela "dans toutes les affaires de la famille Mandela". Selon plusieurs médias locaux, elle serait rejetée par les autres membres de la famille. D’après ces informations, on lui aurait intimé de quitter la maison de Johannesburg qu’elle partageait avec Mandela après sa mort.

La maison royale a également exprimé son soutien au petit-fils de Mandela, Mandla, en tant que successeur à la tête de la famille, qualifiant d’"irrespectueuse" la nomination de l’ex-femme de Mandela, Winnie Madikizela-Mandela, de Makaziwe, fille de Mandela, et de sa première femme, Evelyn Nkoto Mase, à ce poste.