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Mali : 40 000 déplacés par les combats

Redigé par Alou Diawara, bbc afrique
Le 24 février 2013 à 02:31

Les opérations militaires en cours dans le nord du pays ont poussé près de 40 000 personnes à fuir leurs foyers .
Ils s’ajoutent à environ 400 000 mille déplacés et refugiés de l’année dernière.
Pour le bureau des Nations unies pour la coordination des Affaires humanitaires (OCHA), qui a envoyé une mission sur le terrain l’aggravation de la situation nécessite la mobilisation urgente de 150 million de dollars d’ici à trois mois notamment pour la protection des personnes et les opérations de déminage. (...)

Les opérations militaires en cours dans le nord du pays ont poussé près de 40 000 personnes à fuir leurs foyers .

Ils s’ajoutent à environ 400 000 mille déplacés et refugiés de l’année dernière.

Pour le bureau des Nations unies pour la coordination des Affaires humanitaires (OCHA), qui a envoyé une mission sur le terrain l’aggravation de la situation nécessite la mobilisation urgente de 150 million de dollars d’ici à trois mois notamment pour la protection des personnes et les opérations de déminage.

Des déplacés dans un camp à Gao

La situation humanitaire déjà mauvaise s’est davantage détériorée depuis le 11 janvier, début des opérations militaires.

A la date du 11 février soit un mois après, il y avait plus de 21 000 nouveaux réfugiés dans les pays voisins et près 16 000 nouveaux déplacés selon le bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires.

A ceux-ci s’ajoutent environ quatre million d’habitants qui nécessitent d’être aidés et pour lesquels l’organisation humanitaire a fait un appel de fond.

Faible mobilisation de la communauté internationale

Selon Rémi Dourlot, chargé de communication à OCHA, seulement 16,5 millions de dollars ont été reçus sur les 373 millions demandés, soit un peu plus de 4 pc.

La situation dans la zone de Kidal et près de la frontière algérienne est assez préoccupante aux yeux des humanitaires qui n’y ont pratiquement pas accès à cause des combats et de l’insécurité.

A Tombouctou et Gao relativement accessibles, les marchés demeurent encore très perturbés.

Les transports au départ du sud donc de Mopti n’ont pas réellement repris en raison des risques de mines et d’attaques sur les routes.

Dans ces conditions, seuls les bateaux et les avions permettent d’acheminer correctement de l’aide alimentaire et d’autres approvisionnements dans le nord


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