En Afrique du Sud, l’ex-chef de la police nationale, Riah Phiyega comparaît devant une commission d’enquête depuis lundi pour son rôle dans le massacre de Marikana, en août 2012. La police avait tiré sur des mineurs qui manifestaient pour une hausse de salaire. Trente-quatre d’entre eux étaient morts. Et jusqu’à présent aucun membre des forces de l’ordre n’a été inquiété dans cette affaire.
Près de quatre ans après les faits, Riah Phiyega doit encore rendre des comptes. Une première commission sur le massacre de Marikana avait conclu à une large responsabilité de la police dans cette tragédie et recommandé un examen des compétences de la commissaire Phiyega.
Celle-ci est accusée d’avoir couvert une opération mal préparée pour désarmer les grévistes. Et d’avoir tenté de fuir ses obligations en maquillant les preuves. Mais elle n’a jamais reconnu la moindre responsabilité, invoquant la légitime défense.
Devant les protestations des familles de mineurs, le président Jacob Zuma n’avait eu d’autres choix que de la suspendre de ses fonctions il y a six mois. Mais les familles exigent plus, elles veulent des poursuites judiciaires contre Riah Phiyega et le ministre de la Police de l’époque, Nathi Mthethwa.
RFI
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