Présumé criminel de génocide : Anastase Nzirasanaho ; du Sénat à la Haute Cour.

Redigé par JJM
Le 21 mars 2013 à 11:29

Le parcours de l’ancien sénateur Anastase Nzirasanaho se lit aujourd’hui en dents de scie. Il comparait en justice depuis ce mercredi 20 mars 2013 devant la Haute Cour siégeant à Nyarugenge, dans la Ville de Kigali.
Ex-Sénateur Nzirasanaho, il plaide libre de ses mouvements.
Il est poursuivi pour trois chefs d’accusation,dont complicité et implication dans le génocide commis contre les batutsi du Rwanda en 1994.
Lors de sa première comparution, l’ancien dignitaire s’est vu accusé de la mort du Dr (...)

Le parcours de l’ancien sénateur Anastase Nzirasanaho se lit aujourd’hui en dents de scie. Il comparait en justice depuis ce mercredi 20 mars 2013 devant la Haute Cour siégeant à Nyarugenge, dans la Ville de Kigali.

Ex-Sénateur Nzirasanaho, il plaide libre de ses mouvements.

Il est poursuivi pour trois chefs d’accusation,dont complicité et implication dans le génocide commis contre les batutsi du Rwanda en 1994.

Lors de sa première comparution, l’ancien dignitaire s’est vu accusé de la mort du Dr Gafaranga Théoneste, ancienne haute personnalité du PSD (Parti Socio Démocrate) autant que lui à l’époque des faits. Ils étaient voisins et habitaient dans le quartier Kiyovu, en contrebas du Centre ville de Kigali.

Nzirasanaho était dernièrement sénateur au Parlement rwandais sur le ticket du FPR (Front Patriotique Rwandais) au Pouvoir.

Le Ministère Public l’accuse d’avoir désigné du doigt le Dr Gafaranga à ses bourreaux, membres de la tristemenet célèbre milice Interahamwe.

Le parquet l’accuse aussi d’avoir embrassé l’idéologie extrémiste pendant le génocide, selon la BBC, raison pour laquelle il a condamné le médecin Gafaranga qui était resté sur ses intimes convictions pacifistes et progressistes.

Nzirasanaho rejette en bloc toutes ces accusations arguant que ses accusateurs sont d’anciens politiciens avec qui il était en lutte pour des postes.
A part la mort de son ancien voisin dont il est accusé, Nzirasanaho est en outre poursuivi pour implication présumée dans la mort de sept autres personnes dans ce qui fut la commune de Gakenke dont il est originaire, dans l’actuelle Province du Nord.

Il comparaît également devant les juges pour création d’un groupe de malfaiteurs qui a sévi à Mataba, une autre localité de Gakenke durant la période de gécide.

En effet Mr Nzirasanaho avait été placé dans la première catégorie des plannificateurs du génocide par la juridiction Gacaca de Mataba.

Son présent procès fait suite à une plainte de l’instance nationale des tribunaux Gacaca contre l’accusé dont le dossier pour implication dans le génocide date de 1999.

Nzirasanaho a été membre de la Commission Nationale Unité et Réconcialiation. Il a également été membre de la Commision Sénatoriale des Droits de l’Homme et de Lutte contre le Génocide en 2010.

Auparavant, Il avait aussi occupé le poste de Directeur Général de l’Office rwandais du Café.


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