Le gouvernement de la RDC a rejeté toute implication dans les morts survenues lors des manifestations de ces derniers jours.

Les autorités disent ne pas avoir tiré sur des manifestants sortis dans les rues pour protester contre la réforme de la loi électorale.

Le porte-parole du gouvernement, Lambert Mendé, a déclaré que la police n’avait pas fait usage d’armes à feu et que les manifestants, qu’il décrit comme des "pilleurs", ont été tués par des agents de sécurité chargés de protéger les commerces saccagés.
Selon les organisations de défense des droits de l’Homme en RDC, plus de 40 personnes ont été tuées pendant ces 3 jours de violence.

La proposition de modification électorale pourrait mener au report des élections de l’année prochaine- élections qui selon la loi doivent marquer la fin du régime de Joseph Kabila, au pouvoir depuis 14 ans.