A partir du 30 juin 2013, les réfugiés rwandais d’avant 1998 perdront leur statut de réfugié partout où ils se trouvent d’après une résolution du 31 décembre 2011 du HCR (Haut Commissariat onusien aux Réfugiés).

La deuxième rencontre ministérielle sur la question des réfugiés rwandais qui s’est tenue en Afrique du Sud en ce jeudi 18 avril 2013 a réexaminé les progrès réalisés par des pays hébergeant les réfugiés rwandais dans la mise en application de cette résolution. Cette rencontre a acciueilli des délégués de la RDC, du Mozambique, d’Ouganda, de Congo Brazzavile, du Kenya, du Malawi, du Burundi, d’Afrique du Sud, du Zimbabwe et de la Zambie ; pays abritant la plupart des réfugiés rwandais.

Côté rwandais, la Ministre du Rapatriement des Réfugiés, Seraphine Mukantabana, et l’ambassadeur rwandais en Afrique du Sud, Vincent Karega, ont tour à tour pris la parole pour montrer que le Rwanda est fin prêt à accueillir ses sujets éparpillés en Afrique, que la cause qui a été à la base de leur exil est éradiquée.

Beaucoup de débat autour de la question des réfugiés qui ne veulent pas être rapatriés ont focalisé sur le fait d’une pauvre communication sur les réalités actuelles du pays mais aussi sur le fait que ces réfugiés se sont refait une stabilité dans les pays d’accueil.

Les délégués rwandais ont décrits stratégies et programmes mis en place au Rwanda pour un bon accueil des rapatriés en concordance avec les dispositions de la Constitution du pays. Cependant, le Rwanda a déclaré qu’il aidera les Rwandais qui auront décidé de rester dans les pays d’accueil en leur délivrant des documents officiels rwandais dont le passeport, principe qui a été soulevé par la plupart des participants à la rencontre.

Une conclusion de la rencontre dit que tous les pays concernés vont coopérer avec le gouvernement rwandais pour résoudre tous les défis qui se poseront au cours de cet exercice de rapatriement volontaire.

Les participants ont recommandé aux autorités rwandaises de renforcer davantage son appareil de communication et de sensibilisation pour que les réfugiés rwandais puissent avoir une image correcte des réalités rwandaises actuelles afin qu’ils prennent la décision de rentrer dans leur pays.

Certains pays ont déjà décidé de souscrire à la résolution de cessation de la clause de réfugiés rwandais. D’autres qui ne se sont pas encore exécutés ont été priés de le faire.

Le gouvernement rwandais a déclaré qu’il continuera le dialogue avec les pays qui héberge des réfugiés rwandais tout en renforçant son appareil communicationnel afin de motiver les Rwandais au rapatriement volontaire.