L’Envoyé Spécial du Secrétaire Général de l’ONU pour la région des Grands Lacs, Saïd Djinnit, encourage les rebelles rwandais des FDLR regroupés à Kisangani (Nord-est de la RDC) à rentrer au Rwanda.

Saïd Djinnit a formulé cette requête à Kisangani où il s’est rendu pour une mission de quelques heures. Est-il signe que la situation des Fdlr qui ne cherchent qu’à être encouragés au rapatriement est prise à la légère ?

L’Envoyé du Secrétaire des Nations Unies a-t-il demandé un rapport de l’état actuel du désarmement des Fdlr aux FARDC ?

« La vocation finale de ces gens-là, c’est de rentrer dans leur pays d’origine. C’est pour ça que nous sommes venus voir quelle est leur situation sur le terrain pour voir dans quelle mesure on peut – la RDC en tant que pays hôte avec le soutien des Nations unies – contribuer à améliorer la situation dans le camp », a affirmé Saïd Djinnit.

Combien d’éléments Fdlr ont-ils été désarmés qui sont dans le camp de transit de Kisangani ? Rien n’est dit là dessus. Combien d’hommes de troupes et combien d’officiers ?

« Nous voulons engager cette discussion avec eux [ex-combattants] pour voir quelles sont leurs préoccupations, leurs défis par rapport à la question du rapatriement dans leur pays d’origine, à savoir : le Rwanda. Et nous voulons, en tant que Nations unies nous assurer que toutes les conditions sont réunies pour leur retour dans des conditions de sécurité et de dignité. Et nous sommes prêts à jouer ce rôle. », a-t-il poursuivi ne faisant aucune allusion au mode de désarmement unilatéral des FARDC qui ont exclu les Casques Bleus de la Monusco de l’opération.

Dans ce processus, a-t-il reconnu, il y aurait évidemment quelques cas particuliers qui pourraient être traités autrement. Mais « pour l’essentiel, nous voulons encourager le maximum de ces ex-combattants et leurs familles à retourner dans leur pays d’origine », a-t-il insisté.

Le gouvernement congolais a décidé de relocaliser temporairement à Kisangani les FDLR qui ont volontairement déposé les armes dans les deux Kivu.

Les ex-FDLR qui le souhaitent seront rapatriés. Une initiative est en cours en vue de trouver un pays d’asile pour des éléments des FDLR qui ne voudraient pas retourner volontairement au Rwanda.