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Sénégal : l’ex-président Wade "prêt à donner sa vie" pour son fils

Redigé par Jeuneafrique
Le 5 février 2015 à 09:12

L’ex-président sénégalais Abdoulaye Wade, s’exprimant devant des milliers de personnes lors d’un meeting de l’opposition à Dakar, s’est dit "prêt à donner" sa "vie" pour empêcher une condamnation de son fils et ancien ministre Karim Wade, jugé pour enrichissement illicite.
Ce meeting organisé Place de l’Obélisque, dans un quartier populaire de Dakar près du centre-ville, était autorisé. Plusieurs manifestations de l’opposition avaient été interdites et dispersées fin janvier, provoquant des heurts avec les (...)

L’ex-président sénégalais Abdoulaye Wade, s’exprimant devant des milliers de personnes lors d’un meeting de l’opposition à Dakar, s’est dit "prêt à donner" sa "vie" pour empêcher une condamnation de son fils et ancien ministre Karim Wade, jugé pour enrichissement illicite.

Ce meeting organisé Place de l’Obélisque, dans un quartier populaire de Dakar près du centre-ville, était autorisé. Plusieurs manifestations de l’opposition avaient été interdites et dispersées fin janvier, provoquant des heurts avec les forces de l’ordre.

Karim Wade, jugé depuis juillet 2014 pour enrichissement illicite présumé, "ne sera pas condamné parce que je ne permettrai pas à ce tribunal, ce machin, de (le) juger. Je suis prêt à donner ma vie" pour l’empêcher, a déclaré l’ex-président Wade devant plusieurs milliers de personnes, selon un journaliste de l’AFP.

"Celui qui ne se bat pas lorsqu’on arrête son fils est un lâche. (Le président) Macky Sall n’a qu’à prendre les dossiers de la CREI (la Cour spéciale qui juge Karim Wade, NDLR), les amener devant les tribunaux ordinaires, et que des ministres comme Karim soient jugés par la Haute cour de justice", une juridiction spéciale chargée de juger les responsables, a dit M. Wade, 88 ans, qui a dirigé le Sénégal de 2000 à 2012.

Il a récusé le président de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), "une juridiction d’exception" créée selon lui pour éliminer "des adversaires aux prochaines élections" présidentielles prévues en 2017, et "exigé" la libération des "otages".


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