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Un anticorps prometteur dans la lutte contre Ebola découvert par des chercheurs

Redigé par IGIHE
Le 20 mai 2017 à 02:25

Des chercheurs américains ont découvert un anticorps qui neutralise les trois principales souches du virus Ebola, grâce à l’analyse du sang d’un survivant de la maladie. Publiée dans la revue Cell, cette découverte pourrait potentiellement ouvrir la voie aux premiers vaccins contre cette infection.
Alors qu’il n’existe pour le moment ni vaccin, ni traitement commercialisé pour prévenir ni soigner le virus Ebola, des chercheurs américains ont découvert un anticorps riche de promesses.
L’épidémie (...)

Des chercheurs américains ont découvert un anticorps qui neutralise les trois principales souches du virus Ebola, grâce à l’analyse du sang d’un survivant de la maladie. Publiée dans la revue Cell, cette découverte pourrait potentiellement ouvrir la voie aux premiers vaccins contre cette infection.

Alors qu’il n’existe pour le moment ni vaccin, ni traitement commercialisé pour prévenir ni soigner le virus Ebola, des chercheurs américains ont découvert un anticorps riche de promesses.

L’épidémie d’Ebola la plus étendue a fait plus de 11 000 morts sur les 29 000 personnes infectées entre 2013 et 2016, dans quatre pays d’Afrique de l’Ouest. Le problème de la lutte contre cette infection est que si les anticorps qui ciblent et neutralisent des agents pathogènes et des toxines sont aujourd’hui considérés comme les traitements les plus prometteurs, la plupart de ces thérapies ne sont efficaces que contre une seule souche d’Ebola.

Ainsi, l’antiviral le plus avancé pour combattre Ebola, appelé « ZMappTM », un cocktail de trois anticorps, ne cible que la souche Zaïre du virus mais se révèle sans effet contre les souches du Soudan et du Bundibugyo.

Trouver une thérapie efficace

Le but est donc de trouver une thérapie efficace contre tous les souches connues du virus. La découverte publiée dans Cell constitue « un pas important pour atteindre ce but » estime justement Kartik Chandran, professeur d’immunologie à la faculté de médecine Albert Einstein à New York, un des principaux auteurs de cette étude.

Ces chercheurs ont pu déterminer que sur les 349 anticorps isolés dans le sang d’un survivant de l’infection lors de la dernière épidémie, deux pouvaient bloquer toutes les souches connues du virus Ebola dans des cultures de tissus humains en laboratoire.

Les deux anticorps en question ont protégé des souris et des furets qui avaient été exposés à des doses mortelles des trois principales souches d’Ebola. Une découverte qui a déjà permis de créer un cocktail de ces anticorps actuellement testé sur des animaux de plus grande taille.

Ces dernières avancées devraient accélérer le développement de vaccins contre Ebola.

Avec Rfi


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