Dans une déclaration, Whitman a indiqué qu’elle avait soumis sa démission au président sortant, Joe Biden, déclarant : « Aujourd’hui, j’ai informé mon équipe à l’ambassade des États-Unis que j’ai remis ma démission au président Biden. Ce fut un honneur de servir le peuple américain et de renforcer notre partenariat avec le Kenya. »

Elle a précisé qu’elle quittait ses fonctions en étant fière d’avoir mené une mission centrée sur les personnes, sauvant des vies, renforçant la sécurité, et créant des opportunités économiques pour les Kenyans et les Américains.

Sous son mandat, Whitman a dirigé des initiatives importantes, notamment des financements d’urgence pour faire face aux inondations de 2023, et des programmes de lutte contre le paludisme, le VIH et la variole du singe.

Elle a également contribué à élever le statut du Kenya comme premier allié majeur non-membre de l’OTAN en Afrique subsaharienne, soulignant ainsi l’importance du partenariat entre les deux pays dans la promotion de la démocratie et de la sécurité.

Elle a aussi joué un rôle essentiel dans le développement des relations commerciales entre les États-Unis et le Kenya, encourageant les entreprises américaines à investir dans le pays, et contribuant à porter les investissements américains à des niveaux record.

Elle a exprimé sa confiance en l’avenir des relations bilatérales, rappelant que 60 ans de coopération continueront à renforcer la prospérité, la santé et la sécurité des deux nations.

Whitman a annoncé que le Chargé d’Affaires, Marc Dillard, assurera temporairement la direction de l’ambassade.

Cette démission fait suite aux appels de certains Kenyans qui, sur les réseaux sociaux, ont demandé son rappel, critiquant son silence face aux faiblesses présumées de l’administration de William Ruto et aux excès policiers ayant entraîné la mort de plus de 60 jeunes lors de manifestations en juin.

L'ambassadrice Whitman a exprimé sa fierté pour les réalisations de l'Ambassade des États-Unis au Kenya sous sa direction