Ces nouveaux arrivants, originaires du Soudan du Sud, d’Érythrée, du Soudan, de Côte d’Ivoire, d’Éthiopie et de Somalie, constituent la 18ème cohorte de migrants expulsés de ce pays d’Afrique du Nord dans le cadre d’un mécanisme de transit d’urgence mis en place par le gouvernement rwandais et l’agence des Nations Unies pour les réfugiés, HCR.

En 2019, le Rwanda avait conclu un accord avec le HCR et l’Union africaine, s’engageant à héberger temporairement des migrants et des demandeurs d’asile.

Depuis lors, le Rwanda a accueilli plus de 2 355 migrants et demandeurs d’asile.

Ces individus, provenant de divers pays, illustrent la diversité des nationalités touchées par ces mouvements migratoires.

Parmi eux, jusqu’à 1 600 ont été réinstallés dans des pays tiers, selon le MINEMA.

En détail, jusqu’à 496 ont été accueillis au Canada, 255 en Suède, 237 aux États-Unis, 201 en Finlande, 196 en Norvège, 141 en France, 52 aux Pays-Bas et 26 en Belgique.

Le Rwanda abrite plus de 130 000 réfugiés, principalement originaires de la RDC et du Burundi.

Malgré les accusations infondées présentées par le HCR devant les tribunaux britanniques concernant le traitement des demandeurs d’asile par le Rwanda, ce dernier reste résolu à contribuer à la recherche de solutions à la crise mondiale et à soutenir les personnes dans le besoin.

Le Rwanda maintient une collaboration continue avec le HCR pour accueillir des migrants en transit en provenance de divers pays africains.

Il s'agit de la 18e cohorte de migrants évacués de Libye et transportés en sécurité au Rwanda depuis 2019