Pour mieux évaluer cette perte, la PSF a mené en mars dernier son enquête auprès de 207 agences de tourisme, soit 24% des agences opérant au Rwanda. Les chiffres ont montré que les services d’accueil des touristes y compris les hôtels, ont enregistré un manque à gagner de 13.6 milliards de francs et les agences de voyage, 20.01 milliards de francs.
Le secteur touristique culturel composé d’organisateurs et facilitateurs de conférences, colloques et autres rendez-vous culturels a, quant à lui, enregistré un manque à gagner de 1.09 milliards de francs au moment où d’autres infrastructures et services de facilitation des touristes a accusé 152.7 millions de francs de perte.
Cette situation difficile qui frappe le secteur touristique survient au moment où celui-ci est redevable à ses créanciers 87.7 milliards de francs et le secteur hôtelier, à lui-seul, 83.8 milliards de francs.
D’autres conséquences ? plus de 82% des agents ont été priés de cesser leurs prestations, les 18% restants étant propriétaires de ces hôtels « se sont adonnés à la conception de stratégies de l’après-confinement général ».
Les hôtels qui se sont priés à cette enquête, ont confié que leur personnel de 3515 agents ont été suspendus de leurs postes de travail, également 239 agents des Agences de Voyages, 20 des organisateurs d’événements culturels et 114 facilitateurs et guides pour touristes.
Ledit rapport montre également un autre mauvais impact de ce Covid19. Le secteur touristique pris dans son entièreté rémunérait 1.7 milliards de francs dont 1.3 milliards pour le seul secteur hôtelier. C’est dire à quel point ce manque de flux monétaire dans l’économie rwandais a été ressenti par beaucoup de classes sociales rwandaises.
« Ce secteur touristique et hôtelier nécessitera quelques 29.9 milliards de francs de subvention qui s’étendra sur la période d’une année à compter de la fin du Coronavirus », lit-on dans le rapport en forme de recommandation tout autant que ce rapport plaide pour ce secteur afin que ses créanciers et banquiers ne les frappent pas de trop d’intérêt de retard.
« Un appel est lancé aux banques commerciales pour meubler le rééchelonnement de la dette des hoteliers pour leur permettre un remboursement aisé, avec la réduction de leurs emprunts ou la suppression des intérêts tout au long de l’an 2020 », lit-on dans le rapport.
Les intervenants dans le secteur touristique demandent également à l’Office National des Recettes l’exonération des impôts durant une période à convenir.
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