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SURVIE decide:Génocidaires devant la justice y compris Agatha Habyarimana !

Redigé par Jovin Ndayishimiye
Le 23 mai 2020 à 03:56

Face au récent événement de l’arrestation de Félicien Kabuga, le financier du génocide des Tutsi de 1994, les associations françaises évoluant dans la lutte pour une France humaniste dont SURVIE appellent les autorités françaises actuelles a exécuter les mandats d’arrêt internationaux émis par la justice rwandaise à l’encontre des présumés génocidaires séjournant sur le sort français, la veuve du président Juvénal Habyarimana en tête.

SURVIE sait que le coup médiatique autour de l’arrestation de Félicien Kabuga sur le sort français peut renvoyer dans l’ombre la quête de la société civile française qui lutte pour que les présumés génocidaires rwandais résidant en France soient traduits en justice.

Une protection des presumes genocidaire par la france officielle

Pour cette association, depuis que les forces du FPR/Front Patriotique Rwandais ont arrêté le génocide des Tutsi de 1994 au Rwanda et que les principaux concepteurs et organisateurs de ce génocide ont été accueillis par la France mitterrandienne et qu’ils ont ainsi bénéficié d’un exil tranquille, la France officielle n’a jamais manifesté d’aucune volonté pour coopérer avec les nouvelles autorités judiciaires rwandaises qui émettaient des mandats d’arrêt à leur encontre, mandats accompagnés des preuves et indices de leur culpabilité.

Au nombre de ces présumés criminels de génocide, il y a l’ancienne Première Dame Agatha Kanziga et un certain Tassien Kayijuka qui a importé 19.000 machettes pour tuer les Tutsi le moment venu. Il y a aussi le col. Sebastien Ntahobari qui était un attaché militaire près l’ambassade du Rwanda en France.

Certaines anciennes personnalités rwandaises les plus en vue ont bénéficié de la logistique française pour faciliter leur exil. Ainsi L’ancienne Première Dame Agatha Kanziga est montée dans un avion français pour Bangui puis Paris, tôt au début du génocide des Tutsi, bien avant l’évacuation de la communauté française qui était au Rwanda.

SURVIE rapporte que sur ordre de Mitterrand, cette Dame a voyage et accueilli avec les honneurs dus au rang de haute personnalité politique, qu’elle a bénéficié de l’aide de 200.000 FF en sa nouvelle qualité de réfugiée politique.

Cet homme politique français qu’était Mitterrand savait pourtant qu’Agatha Habyarimana était « le mal incarné », ainsi qu’il l’a confié aux trois dirigeants de Médecins Sans Frontières le 14 juin 1994. Il voulait dire que de son refuge de Paris, elle continuait à donner des ordres aux forces génocidaires qui étaient toujours à l’œuvre dans le pays.

« Je lui ai donné un refuge. Mais c’est une folle qui continue sa campagne de sensibilisation à continuer le génocide des Tutsi. Il n’y a pas moyen de lui dire de décolérer », a confié Mitterrand à ces personnalités de MSF.
La dame Kanziga vit toujours en France dans l’illégalité. 26 ans après, elle n’a aucun document de résidence. Pas même de statut de réfugiée. Pourtant l’Etat français la garde. Il est incapable de l’extrader au Rwanda où un mandat d’arrêt international a été lancé contre elle.

Pour rappel, la Dame Agatha a introduit des recours devant les tribunaux français en quête de statut de refugié mais elle a toutes les fois été déboutée. Elle a même introduit son cas à la Cour Européenne des Droits de l’Homme qui a rejetté sa démarche.

SURVIE qui suit de près cette personnalité « hantée par le mal » rapporte qu’elle veut passer pour une femme de foyer au moment où elle était aux affaires au Rwanda d’avant 1994, « et pourtant, tout montre qu’elle était le cerveau du génocide des Tutsi de 1994. Elle participait activement à la prise de toutes les décisions nationales durant toute la période 1973-1994 qu’a gouverné son mari ».

“Elle était une personnalité éminente dans le préCarré du Régime Habyarimana qui avait en main toute l’orientation de l’économie et nomination des officiels gouvernementaux et de la marche des affaires publiques », rapporte SURVIE qui lui donne la direction d’un groupe très secret de tortionnaires exécuteurs dénommé RESEAU ZERO.

Il est aussi rapporté que « ce mal incarné » a joué un rôle dans la création des médias de la haine le journal KANGURA et la radio RTLM.
On la retrace en 1992 dans les massacres des Batutsi où elle supervisait la formation militaire dispensée à la Milice INTERAHAMWE et à la distribution des machettes pour tuer les tutsi à ces génocidaires.

Elle aurait participé à l’élaboration d’une liste de Tutsi à génocider. Cet acte odieux se passait le 11 février 1994. Histoire de dire que dire que cette ancienne Première Dame est un véritable cerveau du génocide et « un mal incarné », on ne se sera pas trompé.
SURVIE réfléchit sur la manqué de volonté de la France officielle à extrader cette dame vers la justice rwandaise. « Elle doit garder beaucoup de secrets de la responsabilité de la France mitterrandienne dans le génocide des Tutsi », pense-t-elle.

Mais cette France a rééllement un passé très lourd qui la poursuit pour avoir travaillé avec beaucoup d’anciennes personnalités politiques ou de la société civile rwandaises. Elle est obligée de les héberger bien qu’il a toujours pendu sur elle des mandats d’arrêt émis par la justice rwandaise. Contrairement aux instruments juridiques internationaux qui interdisent de telles personnalités de bénéficier de statut de réfugié, la France en a gratifié à 82% d’entre elles.

“ C’est une aubaine pour ces présumés génocidaires rwandais qui ont décimé leurs frères tutsi », écrit SURVIE qui avance le chiffre de 1000 Rwandais ayant bénéficié du statut de réfugié politique, et seulement peu d’entre eux étant des rescapés du génocide des Tutsi.
Quid de la Justice française ? Ses ailes de goeland l’empeche-t-elle de voler
La Justice française a toujours repoussé une coopération judiciaire avec la Rwandaise. A ce jour 30 dossiers dûment documentés accompagnent 30 mandats d’arrêt internationaux émis contre les Rwandais présumés criminels de génocide vivant en France. Les choses ne semblent pas du tout bouger depuis cette année-là1995.

En ces 26 ans de l’après génocide, seuls trois présumés génocidaires, le Capitaine Simbikangwa et les anciens bourgmestres Tito Barahira et Octavien Ngenzi ont été jugés et condamnés par les tribunaux français.

Sans contredit, la France et dans une certaine façon la Belgique qu’on ne cite pas souvent, sont les bastions d’anciens porte-étendards du négationnisme du génocide des Tutsi qu’ils tournent au politique et font tourner une gymnastique intellectuelle dans les esprits d’honnêtes gens qui ne comprennent rien à la réalité et à la génèse même de ce génocide des Tutsi du Rwanda de 1994.

Cette opinion manipulée par ces « mal incarné » gobe une grande littérature négationniste saupoudrée d’infox politique. Très peu sont ceux qui décèle une propagande haineuse qui n’augure rien de bon pour l’avenir d’un Rwanda réconcilié qui avance résolument dans la lutte contre la pauvreté malgré de gros écarts eux-aussi mortels de redistribution de richesses.


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