Ces cas, poursuivis de 2019 à 2024, incluent 35 affaires impliquant des suspects en possession de grenades, 34 affaires concernant des suspects en possession d’armes à feu, 12 cas de possession de munitions (chargeurs) et 10 cas liés à des individus trouvés en possession de substances illégales.

Lors d’une interview avec RBA, le porte-parole du RIB, Dr. Murangira B. Thierry, a indiqué que ces armes confisquées témoignent de diverses intentions criminelles.

Il a déclaré : "Ceux qui sont trouvés en possession d’armes à feu font face à des accusations de possession illégale, d’intentions criminelles et d’actes malveillants... Il y a aussi des cas où quelqu’un est trouvé avec une seule arme à feu et prétend qu’elle est destinée à l’autodéfense ou à la protection contre des menaces."

RIB souligne que les armes dans le pays sont liées à la guerre de libération et à la guerre des "Abacengezi" qui a duré de 1997 à 2000.

Les armes impliquées incluent des grenades, des boîtes de munitions et des fusils AK-47 confisqués dans divers endroits.

Le porte-parole de la Police Nationale du Rwanda, ACP Boniface Rutikanga, a souligné que la possession d’armes est strictement réglementée par la loi, et toute personne trouvée en possession de celles-ci fera face à des conséquences juridiques en raison de leur menace pour la sécurité publique.

Il a également déclaré que depuis 2019, la violence armée et les crimes tels que le vol et le terrorisme n’ont pas été observés au Rwanda.

Le porte-parole du RIB, Dr. Murangira B. Thierry, lors d'une interview avec la RBA, a déclaré que les armes confisquées révèlent diverses intentions criminelles