Ils ont pris l’avion dans la soirée de ce 6 janvier 2021 depuis l’aéroport international d’Entebbe.
Le député-chanteur, idole des jeunes, a été entendu ce matin faisant des déclarations selon lesquelles la vie de ses enfants était en danger.
« Vous avez observé qu’au cours de ces derniers mois, il y a eu des actes de barbarie à notre encontre, moi, ma famille et mes proches. Nous avons été mis en danger par le pouvoir actuel. Vous vous rappelez d’une grenade qui a été lancée dans la chambre de mon fils. Ils voulaient le tuer », a-t-il dit publiquement ce député dont l’un de ses gardes du corps a é dont l’un de ses gardes du corps a récemment été tué percuté par un véhicule militaire aux portes d’entrée de Kampala. En ce moment-là, Le député en question était en provenance de Masaka.
Pour ce qui est de la menace qui pesait sur ses enfants ?
« Il m’a été dit qu’ils nourrissent le projet de séquestrer un ou deux de mes enfants avec un arme sur la tempe pour me forcer à faire des déclarations auxquelles je ne crois pas. Ces derniers jours ils ont pris en filature la voiture de ma femme qui était avec les enfants. Ils suivaient tous leurs mouvements. J’ai eu peur au point que je les ai fait inscrire dans d’autres écoles », a dit Kyagulanyi montrant que les menaces étaient sérieuses.
Le fier jeune candidat à la présidence ugandaise promet, lui et sa fidèle épouse Barbara Itungo, de rester dans la course et de braver tous les dangers du moment qu’il a toute une foule de sympathisants y compris les jeunes ugandais.
Cette campagne présidentielle ugandaise voit onze candidats agréés que sont, outre Robert Ssentamu Kyagulanyi du NUP, le Président sortant Yoweri Museveni (NRM), John Katumba, Willy Mayambala, Fred Mwesigye, le Gén.Henry Tumukunde, Joseph Kabuleta et Nancy Kalembe, tous candidats indépendants, Patrick Oboi Amuriat (FDC/Front for Democratic Change), le Gén. Mugisha Muntu (ANT) et Norbert Mao (DP/Democratic Party).
Au moment où l’Union Africaine amorce des réformes administratives et économiques, pourra-t-elle aborder la question des violences policières organisées par le parti au pouvoir dans la plupart des pays africains sous prétexte que le maître au pouvoir tient à ne pas être défait ?
On a beau parler de réformes et d’intégrations économiques, mais c’est le mode de gestion politique des gouvernements qu’il faut d’abord régler.
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