Jean Baptiste Bahizi a été attrapé en flagrant délit de viol dans la cellule de Kagugu, secteur de Kinyinya dans la ville de Kigali.

Selon la police de Gisozi, la victime cherchait son frère qui était supposé se rendre dans un bar du quartier communément appelé « vision » à Kagugu quand elle a croisé son agresseur en la personne de Jean Baptise Bahizi, un jeune homme de 29 ans qui travaille dans un bar du lieu.

Bahizi a menti à la fille disant qu’il connaissait bien où se trouvait le frère de la pauvre âgée de 14 ans et qu’il allait l’emmener.

Cependant, il a amené la jeune fille avec lui et a tenté de la malmener et de l’attraper de force à proximité d’une brousse.

L’adolescente sans défense a commencé à pousser des cris de détresse, jusqu’à ce qu’une équipe de ronde du quartier est venue à son secours dans ces heures du soir.

Jean Baptiste Bahizi a nié toutes ces allégations, disant qu’il ne connaissait pas la fille, mais l’équipe de patrouille de nuit l’a emmené à la station de police de Gisozi.

La victime a été vite évacuée vers l’hôpital de la police nationale à Kacyiru pour une assistance médicale.

Le porte-parole de la police nationale, le superintendant Theos Badege a indiqué qu’il est regrettable que des tels actes soient commis juste une semaine après la campagne de lutte contre les violences basées sur le sexe à travers tout le pays.

« Au cours de la campagne, nous espérions obtenir un appui des citoyens sur la lutte contre les violences sexuelles », affirme Badege.

Le porte-parole de la police nationale exhorte la population à collaborer étroitement avec les instances de sécurité surtout en ce qui cadre avec les violences sexuelles, car cela aidera à bannir ce vice complètement.
 
Si l’accusé est reconnu coupable, il sera condamné à vingt-cinq ans de prison tel que prescrit dans le code pénal rwandais.

Source : www.police.gov.rw